New-York : des rappeurs rencontrent le maire après l’interdiction des clips de Drill
Alors que la DrilL ne cesse de gagner en populaire, le maire de New-York a annoncé l’interdiction des clips de rap. Face à ces déclarations, plusieurs rappeurs sont venus à sa rencontre. Gentsu vous raconte tout.
Ces dernières années, la Drill s’est fortement popularisée. Ce style venant des UK s’est installé depuis peu en France. D’ailleurs, Soso Maness a même tenté d’adopter ce genre musical. Critiqué pour cet essai, le sudiste avait fait la mise au point suivante: « L’équipe, vous êtes vraiment en train de débattre sur un freestyle que j’ai fait à la jeter sur Insta ? Juste parce que je suis en studio et que je m’amuse un peu. Vraiment qu’on aime ou pas, je peux comprendre, c’est pas grave. Mais personne peut me dire à moi si je suis légitime ou pas à faire de la drill, vous êtes des fous. Alors écoutez moi bien, j’ai toujours été un homme, j’ai jamais balancé personnes. J’ai toujours été loyal dans ma vie. Donc à partir de là, Zumba Cafew Drill ou même Tecktonik, celui qui n’est pas content c’est pareil ».
New-York : des rappeurs rencontrent le maire après l’interdiction des clips de Drill
Ce mercredi 16 février 2022, les rappeurs Fivio Foreign, Maino, B-Lovee et d’autres collègues ont rencontré le maire de New York Eric Adams au sujet de la Drill. En effet, le maire a demandé à interdire certains clips de ce genre qui ont déjà débarqué sur Pornhub. Dans une vidéo postée sur Instagram, Maino a déclaré: « On a beaucoup parlé du rap drill, de la musique drill à New York, du lien entre la violence et cette culture. Et je voulais juste créer une conversation avec le maire… pour qu’il puisse avoir une vraie perspective et une vraie compréhension de ce qu’est le drill rap et pour que nous puissions avoir un vrai dialogue et commencer vraiment à faire bouger les choses ».
Le maire a ajouté à son tour qu’ils allaient « mettre en place quelque chose ensemble » sans donner de détails. Cette rencontre survient après des propos tels que : »Nous allons réunir les entreprises de médias sociaux et nous asseoir avec elles pour déclarer que vous avez une responsabilité civique et d’entreprise. Nous sommes alarmés par l’utilisation des médias sociaux pour vraiment surproliférer cette violence dans nos communautés. Cela contribue à la violence que nous voyons dans tout le pays. C’est l’une des rivières que nous devons endiguer ».
Dans le reste de l’actualité, un adolescent s’est débarrassé de ses parents après avoir été privé du Wifi et de son téléphone.