Eminem refuse qu’un candidat rappe ses morceaux pour sa campagne
Cela ne date pas d’hier : Eminem est connu pour son franc-parler. Alors forcément, lorsqu’un candidat républicain à la présidentielle américain a choisi de rapper ses morceaux pour sa campagne, le rappeur n’a pas manqué de le recadrer. Gentsu vous en dit plus.
Tous les moyens sont bons pour se démarquer des autres candidats en pleine campagne. C’est ce qu’a tenté de faire Vivek Ramaswamy lors de la foire d’Etat de l’Iowa le 12 août dernier en reprenant le titre Lose Yourself d‘Eminem. Seulement voilà l’entrepreneur américain est d’ores et déjà désigné comme étant le Trump 2.0. S’il pensait que cet hommage allait être validé par celui qui a refusé de performer lors de la Coupe du Monde au Qatar, il n’en est rien.
Eminem refuse qu’un candidat rappe ses morceaux pour sa campagne
Vivek Ramaswamy a créé la surprise en prenant le micro pour interpréter le tube d’Eminem. L’extrait est vite devenu viral. Mais Eminem a fait part de son mécontentement en envoyant une requête à l’organisme américain de protection des droits musicaux, BMI ce lundi 28 août. D’après le Daily Mail, le rival de The Game a demandé à ce qu’il n’utilise plus ses morceaux.
Très populaire, le candidat se hisse à la troisième place des sondages pour les primaires républicaines. Lors de ses études à Harvard, Vivek Ramaswamy était déjà passionné par le rap et se faisait appeler Da Vek. Quelques semaines auparavant, le trentenaire avait raconté qu’il reprenait souvent ses morceaux lors de soirées au campus. De plus, il avait affirmé que l’histoire de celui qui a intégré le Rock and Roll Hall of Fame l’inspirait beaucoup.
Since Eminem doesn’t want Vivek to use his music anymore, let’s amplify the clip we have #vivek #vivekramaswamy #eminem #maga pic.twitter.com/zuTWEXI8Cg
— Adam Francisco (@adamfrancisco_) August 28, 2023
Ce n’est pas la première fois qu’un artiste s’oppose à l’utilisation de ses œuvres pour une campagne présidentielle. Cela a notamment été le cas de Pharrell Williams, Rihanna, Aerosmith, Adele, ainsi que les héritiers de Prince, qui ne voulaient pas que leurs titres soient joués lors des meetings de Donald Trump. D’ailleurs, le groupe Rolling Stones l’avait menacé d’une action en justice s’il continuait à diffuser leur tube You Can’t Always Get What You Want. Pour le moment, Vivek Ramaswamy n’a pas commenté la décision de Slim Shady. Reste à savoir s’il continuera à l’admirer autant désormais.