Youssoupha au coeur d’une polémique : son nouveau projet est accusé de plagiat
Depuis quelques jours, Youssoupha est au coeur d’une polémique avec son nouveau projet. Gentsu vous explique tout dans l’article ci-dessous.
Youssoupha a dévoilé son nouveau projet baptisé Give Me 5 Musique . Le but est de dénicher les futurs talents du Rap Français en partenariat avec Renault. « Alerte à tous les talents Rap en France qui méritent d’être reconnus, venez vivre l’expérience Give Me Five initiée par Renault, la gloire pour les meilleurs », a-t-il commencé sur Instagram.
Le projet propose aux rappeurs méconnus de monter à bord du « SoundTruck », un studio d’enregistrement mobile du constructeur automobile à partir du printemps prochain. Le véhicule va se rendre dans les villes de Paris, Lille, Rennes, Lyon et Marseille du 18 mars au 1er avril 2023. Parrain du concept, le rappeur et son jury vont sélectionner les 25 rappeurs qui pourront enregistrer un titre dans ce « SoundTruck » pendant cette tournée puis cinq finalistes participeront à l’album « Give me 5 ».
Mais le concept fait déjà polémique. Accusé d’être un plagiat d’un autre projet actif en Belgique depuis quinze années pour faire la promotion de nouveaux talents rap, Deparone, le fondateur du label belge Give Me 5 est agacé de la situation : « J’en veux surtout à Youssoupha, avec tout le background de Give me 5 et son apparition à deux reprises dans des freestyles. Il serait peut-être mieux que nous ne l’appelions pas ainsi, car il y a déjà quelque chose en place depuis 15 ans ». Le Lyriciste Bantou n’a fait aucune déclaration sur cette accusation.
Youssoupha s’est exprimé sur sa vie à Abidjan
Le vendredi 8 avril dernier, Youssoupha a fait son grand retour avec un nouvel album, intitulé NEPTUNE TERMINUS : ORIGINES. Lors de la promotion de cet opus, le rappeur a accordé une interview à Jeune Afrique, dans laquelle il s’est exprimé sur sa vie à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
« Y vivre a changé mon quotidien et ma musique. Et puis, je sens une crispation en France. Depuis que je suis parti, il y a eu des grèves immenses, le Covid y a été vécu durement, et maintenant la gu*rre en Ukraine et les élections présidentielles. Dans ma réalité ivoirienne, je sens moins de crispations, même s’il existe aussi des tensions sociales. », a-t-il tout d’abord déclaré.
Quand la journaliste lui demande également si cela a changé son engagement, le rappeur a confié : « L’engagement s’exprime différemment. Mettre des références culturelles africaines dans mes productions, comme Afrikrea et Elie Kuame dans le clip ‘Amapiano’, est une manière de militer aussi. Mon rapport à la politique franco-française a changé, s’est nuancé, apaisé peut-être. »