Youssoupha assume de « mettre mal à l’aise les hommes » avec ce morceau
Depuis quelques jours, Youssoupha fait parler de lui dans les médias après la sortie de son nouvel album. Il en profite pour donner des interviews, dans lesquels il s’exprime sur ce nouvel opus, comme pour son titre Dieu est grande. Gentsu vous dévoile.
Ce vendredi 24 janvier, Youssoupha a fait son grand retour avec un nouvel album intitulé AMOUR SUPREME, marquant la fin d’une attente de quatre ans depuis la sortie de NEPTUNE Terminus en 2021. A cette occasion, l’artiste a accordé une interview pour l’AFP. Au cours de cet entretien, le rappeur est revenu sur son titre Dieu est grande, qui a beaucoup fait parler ces derniers mois dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Tout commence lors d’un concert à Paris, le 16 novembre dernier. Youssoupha se produit à la Maroquinerie et en profite pour interpréter Dieu est Grande en avant-première. Ce morceau aux connotations féministes et spirituelles est dédié à sa fille Imani :
Je voulais quelque chose qui se consacre à ma fille mais qui, d’une manière générale, casse une espèce de domination qu’on met de manière insidieuse dans la tête des femmes. Sur la validité de leur pensée, de leur intelligence, sur le complexe sur leur corps. Être une femme, partout sur Terre, c’est pas anodin. Je ne pouvais pas faire une chanson qui dise “Ma reine, tu es belle et tu es mignonne” parce que, quand on a dit ça, on n’a rien dit. Cette formule-là m’est venue à l’esprit parce que je savais que ça allait mettre mal à l’aise les hommes. Moi je sais qu’en tant que petite fille noire, si j’avais pu entendre un son comme Dieu est grande, ça m’aurait impacté.
Youssoupha se confie sur son enfance au quartier
Ce dimanche 19 janvier, Youssoupha était le nouvel invité de l’émission CKO, animé par Baloo et Chris. Au cours de cet entretien, le rappeur a évoqué de nombreux sujets, comme son enfance au quartier :
J’ai été pris en ot.age par la cité. De mes 10 ans à mes 25 ans, j’ai vécu dans tous les quartiers. Parce qu’en faite, c’est la précarité sociale qui m’a mis là-dedans. Ce n’est pas parce que je voulais partir, moi je voulais partir. Et je pétais un cable quand j’entendais du rap dire : « moi je ne veux pas quitter le quartier ». Comment ils peuvent dire ça, c’est des ouf.