« Vulgairement parlant, j’ai fini le jeu » : Damso se confie sans filtre sur sa carrière
Ce vendredi 15 novembre, Damso a révélé son nouveau projet, J’ai menti. Pour la promotion, l’artiste a accordé une interview à nos confrères de Booska-P dans laquelle il se confie sur sa carrière. Gentsu vous révèle tout.
Alors qu’il devait revenir avec BĒYĀH le 30 mai 2025, Damso a accéléré son retour sur le devant de la scène avec son nouvel opus J’ai menti, disponible dès ce vendredi 15 novembre.
Pour la promotion de cet opus, Damso a accordé une interview pour Booska-P. Au cours de cet entretien, le rappeur s’est confié sur cette nouvelle étape de sa carrière. Et il semblerait qu’il ait atteint une paix intérieure :
Je pense que j’ai compris que ça ne servait à rien de se prendre la tête. Peut-être que c’est parce que je suis dans la trentaine et que je m’assume (sourires)… Je vais simplement mieux et je crois que quand on va mieux, on se sent plus libre (…) Le regard des autres m’atteint de moins en moins, et cela crée une liberté que je ne maîtrise pas encore totalement, que je découvre en même temps que tout le monde.
Damso se confie sur sa carrière
Autre changement notable, la relation de Damso avec son public. Après avoir pris du temps pour lui, l’artiste a multiplié les rencontres avec ses fans, partageant des discussions longues et profondes :
Discuter avec des gens qui écoutent ta musique rend la chose plus humaine ; je n’ai plus vraiment ce côté ‘célébrité’. Je vois juste des humains et on échange… Peut-être que c’est ça qui fait que la pression n’existe vraiment plus.
Aussi, le rappeur de Bruxelles livre une réflexion surprenante sur sa carrière :
Nulle part, et c’est pour ça que j’aime bien en fait. Cette fois-ci je n’ai pas besoin de chercher quoi que ce soit, j’ai compris que maintenant je vis de mes réjouissances… Parce que vulgairement parlant, j’ai fini le jeu.
Enfin, Damso a évoqué l’avenir et son potentiel dernier album, prévu après Beyah. Mais fidèle à lui-même, il reste ouvert à l’imprévisible :
Je suis toujours dans l’optique qu’après Beyah je partirai, mais il y a quelqu’un qui m’a dit : on n’est pas obligé d’arrêter pour passer à autre chose. Ça a raisonné en moi… Maintenant vous n’êtes pas à l’abri… (sourires) J’ai quand même fait J’AI MENTI.
