Vald s’explique sur le triste sujet derrière son titre bouyon : « je trouve ça malheureux »
De retour dans les bacs depuis le 28 mars dernier, Vald fait le tour des médias. Lors de son passage à la radio Mouv‘, le rappeur s’est expliqué sur l’histoire derrière son titre bouyon. Gentsu vous donne tous les détails.
Après plus de deux ans d’absence, Vald a signé son grand retour avec Pandémonium qu’il décrit comme la suite directe d‘Agartha. D’ailleurs, le projet a réalisé le meilleur démarrage de l’année en dépassant les trois millions d’écoutes en seulement 24 heures. Mais un fait a beaucoup surpris puisqu’il n’y a aucun featuring parmi les vingt morceaux.
Interrogé à ce sujet dans Le Code, Vald s’est justifié sur son choix et a déclaré :
J’ai surtout comme objectif d’avoir un album costaud solo. Et après je penserai aux autres. C’est comme si je n’étais pas fermé au truc, et j’étais dans ma quête solo costaud. Dans ma tête c’était genre dès que j’ai le solo qui se tient, je verrais les feats. Mais après, ricrac record, j’ai fini le solo il y a deux semaines. Donc feat abandon. Et ça tient tout seul, l’album se tient sans (…) En plus, ça fait plus de deux ans qu’on est parti. Et si là on veut faire genre c’est notre CD indiscutable, il n’y a même pas un feat, qu’est-ce qu’il y a maintenant ?
Vald s’explique sur le triste sujet derrière son titre bouyon : « je trouve ça malheureux »
Outre le titre où il a utilisé les punchlines de sa mère qui a beaucoup ému les fans, un autre morceau se distingue : Prozaczopixan. Il s’agit d’une chanson bouyon. Mais comme l’indique le nom, il fait référence aux calmants et somnifères. Un sujet sérieux qu’il a choisi de traiter de manière festive comme il l’a indiqué dans Mouv’ :
Je trouve ça malheureux c’est qu’en France, on est des giga consommateurs de ces médoc. On donne ça même aux gosses, quand ils commencent à avoir des problèmes à l’adolescence on leur en donne très vite. C’est ouf, tu deviens accro à ces co*neries. C’est régulier (…) c’est un sujet de fou (…) C’est des trucs qu’on peut renouveler pendant vingt ans trente ans (…) Ma mère avait une ordonnance depuis quarante ans.
En ce qui concerne le choix pour le bouyon, Vald a ajouté :
L’idée vient en studio, je ne sors pas ça de ma poche, le compo a une idée et je la trouve géniale (…) J’avoue je ne connais pas le bouyon, je connais Théodora (rires).
D’ailleurs, pour ceux qui ont apprécié l’album, Vald a annoncé une date parisienne à la Défense Arena.
