TPMP est accusé de « publicité clandestine » après le passage de Booba dans l’émission
Ce n’est pas nouveau, l’émission de Cyril Hanouna doit souvent faire face à des problèmes juridiques. Mais depuis quelques heures, TPMP est accusé d’avoir glissé de la « publicité clandestine » après le passage de Booba. On vous explique tout dans l’article ci-dessous.
Souvenez-vous au début du mois de mars 2021, Booba était l’invité de l’émission Touche Pas à Mon Poste sur C8, afin de promouvoir son nouvel album attendu ULTRA. Le passage du rappeur avait fait le buzz sur les réseaux sociaux puisqu’il s’est confronté à Jean Messiha.
Et tout a commencé lorsque Cyril Hanouna a lancé à Jean Messiha : « Vous connaissez Booba ? Vous l’aimez bien ? ». « Humainement je sais pas, mais j’aime pas sa musique », a rétorqué le principal intéressé. Booba a alors répliqué : « Oh sois honnête ! Moi je t’aime pas, tu viens du Front national, comment tu veux que je t’aime ? ». Puis, le rappeur a ensuite expliqué qu’il lui est impossible de tolérer le rac*sme. Jean Messiha a alors accusé l’artiste d’être lui-même rac*ste : « Le rac*sme dans vos chansons, je le tolère pas vraiment non : la haine anti-française, contre les femmes, contre les homosexuels… ».
TPMP accusé après le passage de Booba dans l’émission
Mais le passage de Booba fait toujours parler. En effet, le passage du rappeur a été jugée comme une « publicité clandestine » par le régulateur de l’audiovisuel et du numérique Acrom. L’instance reproche à l’émission de C8 d’avoir mis en avant la marque de vêtements portée par le rappeur, comme le note FranceInfo : « Le principal invité (…) portait des chaussures et des vêtements dont la marque a été visualisée de manière répétée et mentionnée à deux reprises par l’intéressé. »
Ce n’est pas tout, puisque l’animateur est également pointé du doigt. Au cours de l’émission, il aurait tenu des propos très élogieux et impartiaux sur la casquette du rappeur. Cyril Hanouna a même demandé volontairement le nom de la marque de la veste qu’il portait lors d’une précédente émission.
FranceInfo rapporte que d’autres séquences sont remises en cause par le régulateur. Après avoir sollicité la chaine sur cette affaire, l’AFP indique ne pas avoir reçu de réponse. On en sera un peu plus dans les semaines et les mois à venir.