Soso Maness fait la polémique avec sa participation dans un festival
Ce week-end, le festival le You F se déroulait à Narosse dans les Landes. Au programme, de nombreux artistes ont été invités pour interpréter leurs morceaux sur scène. Parmi eux, on pouvait retrouver Soso Maness. Mais la présence du rappeur marseillais a fait polémique et a également fait réagir les syndicats de police. On vous explique tout dans l’article ci-dessous.
Depuis l’année dernière, l’artiste originaire de Marseille a vu sa notoriété augmenter. Que se soit sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes de streaming, Soso Maness a explosé tous les compteurs. Mais le rappeur fait polémique depuis quelques mois. En effet, lors de son concert pour la Fête de l’Humanité, il a fait scander à la foule des propos anti-flics : « Tout le monde déteste la police ».
Soso Maness fait polémique avec son show au festival
Et cet événement n’a pas été oublié par les syndicats de policiers, surtout quand ils ont découvert la programmation du festival landais You-F. Alors que la venue de Soso Maness était prévue depuis des mois, elle n’a pas été au goût du maire de Dax, Julien Dubois et de la préfète des Landes, Cécile Bigot-Dekeyser.
Ce vendredi matin, Julien Dubois, a publié un communiqué de presse dans lequel il explique que le partenariat avec le festival est rompu : « Le You-F Festival semblant faire le choix de maintenir dans sa programmation la présence d’un rappeur appelant à la haine contre la police, j’annule ma visite prévue ce samedi sur la manifestation. Le Grand Dax ne pourra pas en outre rester partenaire d’un événement dont les organisateurs n’évaluent pas correctement la gravité des propos tenus et l’émoi suscité ».
La préfète a annoncé qu’elle aussi « annulait sa venue en raison du maintien par les organisateurs de la programmation de Soso Maness. Elle condamne fermement les propos très négatifs tenus par le rappeur à l’encontre des policiers, ces derniers avaient suscité une très forte polémique le 10 septembre dernier ».
Pour les syndicats de police, il faut condamner fermement ce discours.« La liberté d’expression s’arrête quand on appelle à la haine et là il a appelé honnêtement à la haine avec ses propos lors de la Fête de l’Humanité, et donc il faut être vigilant à cela et nous on sera vigilant. », a déclaré Bruno Vincendon, représentant Alternative Police CFDT en Nouvelle-Aquitaine.