Rémy parle des remarques sur son poids que lui avait lancé la Police

Thérapie est une émission qui met en scène une rencontre entre le psychanalyste Fernando de Amorim et des rappeurs qui se livrent sur plusieurs sujets. Les artistes se confient notamment sur des points importants de leur vie (enfance, identité,…).

Pour cette troisième saison, le premier invité était Mister You, qui s’est exprimé sur son incroyable cavale. La semaine dernière, c’est DA Uzi qui est passé devant le psychanalyste. Il évoque l’absence de son père et son souhait de devenir un modèle pour les jeunes générations.

Ce jeudi 18 juin, c’est Rémy qui s’est confié devant les caméras de Viceland. Le rappeur du 93 a notamment parlé de son enfance et des critiques qu’il avait reçu de la part de policiers.

Rémy parle de la Police et des insultes sur son poids

« Quand j’était petit, je n’avais pas la haine contre la police. Et un jour, mais c’est vraiment un petit truc, je suis à l’arrêt de bus avec mon Macdo, normal. J’étais là, voila, j’avais pas la haine contre la police, je m’en foutais. J’aimais faire du vélo, du foot et voilà. Et ce jour-là, je vais au Macdo et j’attends le bus pour rentrer. Les flics s’arrêtent. Je sais plus ce qu’ils avaient dit. Ils m’avaient dit un truc genre. Ouais un truc méchant de fou quoi. Un truc avec le Macdo genre. « Alors, t’as ton Macdo… », tu vois… Des trucs de « gros », tu vois ? Les trucs qui servent à rien. », explique Rémy.

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Une épreuve qu’il a eu du mal à encaisser : « Ce jour-là j’avais les nerfs de fou. J’avais une larme qui a coulé parce que je leur avais parlé mal. Je lui ai dit : « Vas-y casse-toi ! » , tu vois un truc comme ça. Et ils sont partis juste après. Je me suis défendu comme je pouvais quoi. Mais après, t’es petit, t’es mal après. »

Peu de temps après, Rémy parle de sa haine contre la police : « Et après ça continue. T’es dans la cité avec tes potes, ils disent : « Nique la police ». Du coup, ben ouais : « Nique la police ». Ouais : « Nique la police ». Là j’ai la haine contre la police. Toute ma vie j’aurai la haine contre les mauvais policiers. De toute façon, il y a des policiers qui écoutent mes sons, ils pourront dire moi je suis gentil avec tout le monde. Un policier, je lui souris, pas de soucis. Mais si t’es méchant avec moi… ».