« Quand les médecins ont enlevé les chaussures… » : Rilès revient sur sa performance d’avoir couru 24h sans s’arrêter
Le week-end dernier, Rilès a réussi son défi de courir pendant 24h, sans s’arrêter. Quelques heures plus tard, le rappeur a accordé une interview au Parisien, dévoilant les dessous de sa performance. Gentsu vous en dit plus.
Le 10 janvier dernier, Rilès a dévoilé son nouvel album, intitulé Survival Mode. Pour faire la promotion et aller au bout des choses, le rappeur réalise des performances physique hors du commun. En effet, le jeune courait plusieurs heures sur un tapis, sans s’arrêter.
Mais Rilès a décidé d’aller encore plus loin. En effet, ce samedi 8 février, le rappeur s’est lancé le défi de courir pendant 24 heures sur un tapis de course, avec trois scies placée juste derrière lui. L’événement était diffusé en live sur YouTube et TikTok. De plus, certains fans ont eu le privilège d’assister à ce moment unique en direct à l’Espace Commines, à Paris. Et ce dimanche 9 février, vers 12h, il a réussi son défi complètement dingue.
Rilès revient sur sa performance incroyable
Ce lundi 10 février, Rilès s’est confié au Parisien et en a profité pour revenir sur sa performance :
Si j’avais fait un malaise, j’aurais pu taper une scie mais il n’y aurait pas eu de danger m*rtel. C’est toujours des coups marketing. Mais la première raison, c’était d’accompagner l’œuvre sonore d’une œuvre visuelle, pour véhiculer mon message de dépassement de soi et de survie. (…) Je ne m’attendais pas à un tel engouement. J’ai l’impression que je suis entré dans une autre dimension.
Malgré ses trois années d’entraînement, rien ne s’est passé comme prévu pour celui qui a souffert mentalement dès la sixième heure de son défi, à cause d’une insomnie due au stress avant le jour J :
Cela a été plus dur que prévu (…), je n’avais jamais été au-delà de douze (heures). J’ai couru moins vite que j’espérais, à 9,5 km/h. (…) La 22ème heure a été affreuse. Je ne sentais presque plus mes mains et j’avais peur de faire un malaise. Moi qui ne vomis jamais, j’ai vomi en avalant une datte. Après je n’ai pris que du gel pour m’alimenter. (…) J’avais un sacré poids sur les épaules. J’avais extrêmement peur de ne pas tenir ma parole.
Quand aux douleurs physiques, elles ont été minimes, à la tête et aux jambes à partir de minuit. Pourtant, ses pieds sont dans un affreux état :
Quand les médecins ont enlevé les chaussures, ils étaient en sang, avec de grosses cloques. (…) Mais ma course, au sens propre comme figuré, n’est pas finie.
En tout cas, cela en valait la peine !