Orelsan : les dessous de sa transformation physiques dévoilés
Orelsan est loin de l’apparence qu’il avait à l’époque de Perdu d’avance. Mais cette transformation n’est pas anodine puisque David Tomaszewski a eu sa part de responsabilité. Le réalisateur s’est livré à ce sujet dans les colonnes de Ouest-France. Gentsu vous en dit plus.
La carrière d’Orelsan a véritablement commencé en 2008 grâce à son album Perdu d’avance. Avec ses textes polémiques, ses punchlines et son style à lui, l’acolyte de Gringe a réussi à se faire une place dans le rap français. À l’époque, il ressemblait à monsieur tout le monde. Mais lors de la sortie du Chant des Sirènes quelques années plus tard, l’artiste originaire de Caen est apparu complètement transformé.
C’est aux débuts des années 2010 que sa route croise celle du réalisateur de David Tomaszewski qui l’encourage à changer physiquement comme il l’a expliqué à Ouest-France :
À cette époque, j’étais davantage son diététicien, plus que son réalisateur (rires). J’ai été le coup de pouce de cette transformation (…) La première idée, c’était pour qu’il soit un peu plus caméléon. Ce que j’aime bien dans les clips que je regarde, depuis tout petit, c’est que les artistes sont capables de jouer différents personnages, d’un clip à l’autre (…) Orel’ disait dans des interviews qu’il voulait jouer un Chevalier du Zodiaque et c’est vrai que si on veut jouer ce personnage, c’est plus facile avec un corps standard, sportif ou non, pour travailler. Aurélien, quand je l’ai rencontré, il n’avait pas le physique à porter une armure. Mais pour être caméléon, il faut un corps capable d’évoluer, pour être plus mince, plus musclé ou plus gros.
Orelsan : les dessous de sa transformation physiques dévoilés
David Tomaszewski ne s’est pas arrêté là. En effet, il a ensuite expliqué qu’il cherchait à attirer un plus large public avec ce changement d’image et a déclaré :
A l’époque, entre 2010 et 2012, quand Wagram (la boîte de production d’Orelsan) m’a demandé de m’occuper de la direction artistique du deuxième album (Le Chant des Sirènes), on était sur des canons de beauté plus classiques. Et je trouvais que ça allait de soi de le rendre beau gosse, pour des questions de rôle, de séduction et d’esthétique aussi.
Si certains artistes cherchent à plaire à ou à être « beaux », le réalisateur a révélé que celui qui a changé de maison de disques n’était pas dans cette optique :
Ce qui est marrant avec Aurélien, c’est qu’il s’en fiche d’être beau à l’image ou pas. Ça arrive encore, même pour le clip de l’Odeur de l’essence ou Jour meilleur, que des gens du milieu me disent « tu l’as rendu beau ». Mais ce n’est plus une recherche aujourd’hui.
Fidèle à lui-même, Orelsan a su séduire son public sans passer par l’esthétisme et continue de cartonner.