Orelsan de retour devant les tribunaux !
Orelsan de retour devant les tribunaux, toujours pour provocation à la violence envers les femmes.
La liberté d’expression des artistes et la compréhension du sens de leurs textes sont plus que jamais au centre des débats. Orelsan se retrouve une nouvelle fois devant les tribunaux français ce mercredi 19 février.
En effet, le rappeur originaire de Caen est rejugé pour les poursuites faites à son encontre par plusieurs associations féminines pour ses propos, “provocants et violents à l’envers de femmes”, notamment lors de son concert au Bataclan à Paris en mai 2009.
Le morceau "Sale Pute", toujours au coeur du débat
Tout avait commencé avec la chanson Sale Pute, pour laquelle il avait été relaxé en 2012 après des poursuites engagées par l’association Ni putes ni soumises. Puis une série d’associations (Les Chiennes de garde, le collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial) avait pris la relève en poursuivant Orel pour différents propos extraits, entre autres de chansons, lors de son concert à Paris en mai 2009 (au Bataclan).
Condamné en première instance à 1000 € d’amende avec sursis pour injure et provocation à la violence envers les femmes, Orelsan qui conteste le verdict en appel, est de nouveau jugé aujourd’hui par La cour d’appel de Paris.
Orelsan : "C'est de la censure de la création artistique”
Si pour les associations féministes, le verdict en première instance était une “victoire” dans la lutte contre la banalisation des violences faites aux femmes, la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem avait elle relevé “un rappel à la loi bienvenu” et “un signe encourageant pour la société française…”. Du côté d’Aurélien Cotentin, on parlait de “censure de la création artistique”. A suivre…