Ninho révèle ce qu’il a fait avec le premier gros chèque de sa carrière
En pleine promotion de son dernier projet, Ninho continue à donner des interviews. Dernièrement, le rappeur a confié ce qu’il a fait avec son premier gros chèque. Gentsu vous explique tout dans l’article.
Il y a quelques jours, Ninho et Mike Maignan se sont rencontrés dans la galerie Kamel Mennour. Dans cet environnement, les deux hommes se sont interviewés. Et le moins que l’on puisse c’est que le rappeur et le footballeur ont quelques similitudes. NI a voulu être footballeur et le gardien de but de l’équipe de France a voulu être rappeur. Chacun ayant percé dans le souhait de l’autre, ils se sont posé toutes sortes de questions. Dans cet entretien, l’artiste parisien précise d’abord les conditions dans lesquelles il a reçu son premier gros chèque. Puis, il revient ensuite sur ce qu’il a dépensé avant d’investir :
Tu veux que je te dise la vérité ? J’étais à moins je ne sais pas combien. Ah ouais frère et on m’a proposé un chèque de ouf. Tu vois, à 18 ans, on te dit que “tu vas signer pour tant”. Tu es en mode “Wow quand même”. À 18 ans, tes potes, ils n’ont pas coffré autant. Et ça veut dire que toi tu reçois ça d’un coup. Et tu passes de ça à ça. On n’a pas l’éducation financière, tu connais. Donc tu claques beaucoup. Tu claques beaucoup jusqu’au moment où tu ne connais pas les temps de revenus de la musique. Tu vois la musique c’est tous les 6 mois. La SACEM, c’est tous les six mois, ça tombe. Et là si t’as généré, t’as généré, si t’as pas généré, faut attendre encore.
Ninho se confie sur son premier chèque
C’est sur les clips que Ninho a fini par investir. Et cet investissement a fini par payer, l’artiste le dit fièrement :
Au début j’ai dépensé un peu d’argent et puis j’ai payé mes clips. J’ai redonné un peu d’argent pour financer mon album, tellement je voulais que ce soit carré. Et au final, tu as vu ? Ça a marché. Heureusement j’ai investi sur moi tu vois ? Donc c’est ça la première vraie dépense que j’ai faite je pense. Redonner l’argent qu’on m’avait donné pour me produire tout en sachant que cela peut ne pas marcher. (…) Grâce à Dieu, on a investi et ça a marché.