Sinik se confie sur les jeunes rappeurs qui ne veulent pas collaborer avec lui
Il y a quelques jours, Sinik a fait son grand retour avec un nouvel album, intitulé Niksi. Pour la promotion de cet opus, le rappeur originaire du 91 s’est confié sur les jeunes rappeurs qui ne veulent pas collaborer avec lui. On vous explique tout dans l’article ci-dessous.
Ce vendredi 8 avril, Sinik nous a présenté son nouvel album, intitulé Niksi. Sur cet opus, le rappeur n’a pas invité grand monde, mais comporte quand même une grosse collaboration avec Lino. Lors d’une interview pour Interlude, l’artiste s’est confié sur ses relations avec ses confrères. Il explique notamment que sa communauté l’a sollicité pour des featurings sur cet album : « J’ai voulu faire plaisir aux gens, donc je suis allé un peu contre ma nature sur l’album Niksi, et j’ai demandé pas mal de feats sur cet album-là et j’ai entendu tout et n’importe quoi. Finalement, ça m’a rappelé pourquoi je ne voulais pas en faire ».
« Il y en a qui ont été archi-respectueux. J’ai senti que réellement ils voulaient le faire, et du jour au lendemain, il y avait une espèce de disparition, parce que, je suis quasi sûr qu’il y a des mecs dans leur équipe qui leur ont dit : ‘Ouais, mais non, t’as vu, c’est un ancien, il ne faut pas se mélanger. », déclare-t-il.
Pour conclure, Sinik regrette l’impact des chiffres sur l’aspect artistique : « Si tu ne fais pas 50 milliards de streams et 50 milliards de vues, tu es loin d’être prioritaire quand tu vas demander un feat à un mec du moment, un mec d’aujourd’hui ».
Sinik explique pourquoi il a fait son retour
Le rappeur des Ulis s’est fait discret depuis la sortie de son précédent opus, disponible depuis 2020. Pour la promotion de l’album, Sinik vient d’accorder une interview pour Clique. Au cours de cet entretien, il s’exprime sur la raison de son retour. Même s’il sait que son apogée est derrière lui, il a repris goût à sa vie d’artiste. « Moi, des rimes j’en ai en permanence. A n’importe quel moment de la journée. Même quand je n’y réfléchis pas. J’ai des phases qui me viennent. C’est ma manière de vivre qui fait que c’est très dur d’arrêter du jour au lendemain, et se dire : ma productivité ne sert à plus rien. », a-t-il déclaré.
Sinik a donc fait son retour grâce à sa productivité : « On a toujours envie de se dire : ‘Ah, cette punchline, je suis obligé de la sortir.’ Il faut bien que je la mette quelque-part, tu vois. C’est ça qui me pousse à revenir à chaque fois ».