Selon Oumar Samaké, « une partie du rap existe grâce à Joke »

Le 24 Nov 2021 à 10:27 par Sikagz

Oumar Samaké est actuellement le manager de Dinos et Dosseh mais également le label manager de SPKTAQLR. Mais avant cela, il a été directeur artistique de Def Jam. A cette époque, il a travaillé avec Joke (désormais Ateyaba). L’occasion pour lui de revenir sur l’impact de l’artiste sur le rap game. Gentsu vous raconte tout.

La vision du rap game a beaucoup changé ces dernières années. Il est presque devenu impossible de dire que l’on aime pas ou que l’on écoute pas ce genre musical. Il faut dire qu’il y en a pour tous les goûts. D’ailleurs, il semblerait qu’il y ait des artistes qui ont plus laissé leurs marques que d’autres en inspirant leurs confères. Au cours d’une interview d’Oumar Samaké avec Booska-P, le manager de Dinos et Dosseh a cité l’influence et l’héritage laissé par Joke alias Ateyaba qui a accusé Shay de plagiat dans la musique.

Selon Oumar Samaké, « une partie du rap existe grâce à Joke »

Oumar Samaké a travaillé avec Joke et son développement de 2012 à 2015 lorsqu’il était directeur artistique de Def Jam. Au total, on peut comptabiliser quatre projets élaborés ensemble: Kyoto, Tokyo, Ateyaba et Delorean Music. Les deux premiers ont permis de le mettre en lumière contrairement à Ateyaba qui a été un « flop ». Concernant les critiques reçues à ce sujet, le directeur artistique de Def Jam a pris la parole et c’est plutôt flatteur pour l’artiste.

Tout d’abord, Oumar Samaké a expliqué: « Les mecs l’attendaient comme si c’était l’album de Dr.Dre (…) Joke c’était un mec qui faisait de la musique qui était pas mainstream (…) Je crois que les gens n’arrivent pas à se rendre compte que ce qu’on a fait avec lui sur le début. Ça a créé des enfants, ça a créé un mouvement. Les gens regardent que les ventes de disques mais faut pas regarder ça, faut regarder ce que ça a apporté à la culture ». Pour conclure, le manager de Dinos a déclaré au sujet de celui qui a pointé du doigt l’attitude des ‘vieux blancs’: « aujourd’hui y’a une partie du rap qui existe par ce qu’il a fait ».