Le rap français ne se mobilise pas contre l’extrême droite ? Booba fustige un article de France Inter
Il y a quelques heures, Booba a décidé de réagir à un article concernant la position des rappeurs français envers l’extrême droite. Et le Duc de Boulogne a été sans pitié envers France Inter, on vous explique tout dans l’article ci-dessous.
Le 24 avril prochain, les français pourront élire le nouveau Président de la République. Les millions de français pourront choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Et le fait de voir la candidate d’extrême droite au second tour a fait couler beaucoup d’encre. Notamment France Inter, qui a fait un lien entre les rappeurs et la politique. « Le rap français ne se mobilise plus contre la présence de l’extrême droite au second tour de la présidentielle. », peut-on lire en titre.
Sur son compte Twitter, Booba a réagi à l’article du média. « Commencez par jouer du rap Français! Ça nous aidera à faire passer nos messages. On dit beaucoup d’merdes mais aussi beaucoup de choses très pertinentes. Genre si Le Pen elle passe ça va être de notre faute carrément!! Mobilise toi toi!! », a-t-il écrit en légende de sa publication.
.@franceinter Commencez par jouer du rap Français! Ça nous aidera à faire passer nos messages. On dit beaucoup d’merdes mais aussi beaucoup de choses très pertinentes. Genre si Le Pen elle passe ça va être de notre faute carrément!! Mobilise toi toi!! 🤣🏴☠️ pic.twitter.com/wjOlRejsgA
— Booba (@booba) April 19, 2022
Médine fait face à l’extrême droite et votera Macron
Lors du premier tour des élections présidentielles, Médine avait confié qu’il voterait pour Jean-Luc Mélenchon. Malheureusement pour le rappeur, c’est Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui ont été élus pour le second tour.
Et maintenant que le candidat de l’extrême gauche a été évincé, l’artiste a été plutôt clair concernant son vote : « Marine Le Pen, c’est mon ennemie. Le Front national, c’est mon ennemi. Parce que tout ce que j’incarne aujourd’hui en termes de représentativité, ne serait-ce que citoyenne, ne serait-ce que par mon patronyme. Ca pose déjà problème. Bien sûr que je ne suis pas à 100% d’accord avec le bulletin de vote que je vais mettre dans l’urne la semaine prochaine. Bien sûr que j’y vais un peu avec aigreur et retenue; Mais c’est mon devoir de combattre ce qui me semble être l’impasse. Ce qui me semble être le point de rupture. Je ne pense pas qu’il y ait des gens avec qui on puisse dialoguer dans le camp de Marine Le Pen. C’est aussi clair que cela. Si l’extrême droite arrive au pouvoir, ce sera un non-retour: le dialogue ne sera plus possible ».