Mehdi Maïzi donne des explications sur la suppression de l’interview avec Ninho
Il y a quelques jours, Ninho a dévoilé son nouvel album sur toutes les plateformes. Pour la promotion de cet opus, le rappeur parisien a accordé une interview à Mehdi Maïzi pour Le Code. Mais cet entretien a été supprimé, le journaliste a donné des explications. Gentsu vous dévoile tout dans l’article.
Ce vendredi 30 juin, Ninho a fait son grand retour avec la sortie du huitième album de sa carrière. Pour la promotion de cet opus, le jeune homme a accordé une interview à Mehdi Maïzi pour l’émission Le Code. L’échange exclusif qui a duré environ 35 minutes est sorti le jour de la sortie du projet, le 30 juin dernier. Mais quelques jours plus tard, la vidéo a été supprimée de la chaîne Youtube. Le journaliste a pris la parole sur son compte Twitter :
J’ai temporisé en attendant de voir si l’interview pouvait être sauvée mais maintenant qu’elle est morte et enterrée (façon de parler, vous pouvez la voir sur plusieurs chaînes YouTube), voilà ce qu’il s’est passé avec l’épisode du Code de vendredi.
Environ 1 mois avant la sortie de l’album, on m’annonce que l’artiste n’a pas envie de faire d’interviews pour ce nouveau projet tout en me demandant ce que j’en pense. J’explique qu’il n’y a évidemment aucun soucis. Que l’idée n’est surtout pas de forcer les artistes à parler. Une semaine plus tard, on m’indique que l’artiste a finalement changé d’avis et qu’il veut faire le Code.
Même si on avait déjà avancé sur un planning de fin de saison en partant du principe que ce tournage n’aurait pas lieu, on est évidemment chaud et on décide de caler ça. Sachant qu’il y a une volonté de la part de l’artiste de délocaliser le tournage et de faire ça dans un des quartiers où il a grandi. Totalement possible de notre côté, c’est juste davantage de boulot (repérages en amont, échanges avec son équipe etc, beaucoup + de prépa)
J’ai temporisé en attendant de voir si l’interview pouvait être sauvée mais maintenant qu’elle est morte et enterrée (façon de parler, vous pouvez la voir sur plusieurs chaînes YouTube), voilà ce qu’il s’est passé avec l’épisode du Code de vendredi
— Mehdi Maïzi (@MehdiMouse) July 6, 2023
Mehdi Maïzi explique la suppression de l’interview
Puis, Mehdi Maïzi continue en expliquant qu’il ne comprend pas cette suppression :
Tout se passe bien. Le tournage a lieu et je ne crois trahir personne en disant que tout le monde a quitté les lieux en ayant l’impression d’avoir fait une bonne interview. Aucune tension. Au contraire, tout le monde est content. Arrive le jour de sortie. L’interview sort à midi et, un peu avant 15h, on le dit que l’artiste n’est pas satisfait de l’interview.Pire, il veut qu’elle soit supprimée. Je précise que, jusqu’à aujourd’hui, je n’ai eu aucun contact avec lui. Tout est passé via son label. Je réponds que je suis désolé qu’il voit les choses comme ça mais qu’il n’est pas question qu’on supprime ça. C’est sorti, plusieurs personnes l’ont déjà regardé (cf screen) et des extraits tournent partout. Surtout, je ne travaille ni pour l’artiste, ni pour son label. Il y a des échanges tout l’après-midi dont je vous passe les détails. Mais globalement, l’artiste reste campé sur sa position et le label n’est pas parvenu à le convaincre. C’est d’autant plus étonnant que les premiers retours étaient globalement positifs. Les choses escaladent un peu et le label nous informe que l’artiste en discute avec son avocat. Il pourrait envisager une action en justice.C’est à ce moment-là que les choses changent dans notre tête. À quoi bon créer du contenu si c’est pour que ça se finisse comme ça ? On décide de mettre la vidéo en privé et de laisser passer le week-end. Finalement, on me fait comprendre que l’artiste ne veut pas qu’on remette en ligne ce contenu. Malgré le fait qu’il le soit déjà via d’autres chaînes YouTube.C’est donc un contenu que nous n’avions pas prévu de faire à la base, sur lequel énormément de personnes ont été mobilisées et qui a été saboté. De notre côté, nous aurions pu aller « au conflit » pour protéger le contenu mais, encore une fois, ce n’est pas pour ça qu’on fait ça.