Médine et Jean-Luc Mélenchon reliés par le procès de l’affaire WaffenKraft
Ce lundi 19 juin, un procès a débuté concernant l’affaire WaffenKraft. Médine et Jean-Luc Mélenchon sont reliés par cette affaire, Gentsu vous explique tout dans l’article ci-dessous.
Il y a quelques semaines, une affaire a pris de l’ampleur sur la toile et dans les médias. L’extrême droite avait un projet à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon et du rappeur Médine. Le politicien avait même décidé de s’exprimer sur son compte Twitter :
L’extrême droite parade, incendie, prépare mon m*urtre, Médine le rappeur, le CRIF et des mosquées. Personne prévenu… Macron et ses sbires regardent ailleurs et couvrent d’injures LFI. Silence des bons esprits (…) Je me constitue partie civile pour connaître le projet d’ass*ssinat de l’extrême droite contre moi. Pourquoi m’avoir laissé une fois de plus sans alerte ? Jusqu’à quel point un projet d’ass*ssinat ne concerne pas sa cible ? Ça suffit ! (…) Comme depuis six ans, campagne incluse, LFI veille sur ma sécurité. Je ne demande aucune protection au gouvernement. Mais je veux être informé des tentatives de m*urtres quand elles sont découvertes pour organiser ma sécurité contre les complices. C’est trop ?
Des messages qui n’ont pas échappé à Médine puisqu’il s’est exprimé sur son compte Instagram. Le rappeur a tout d’abord partagé des captures d’écran de différents comptes Twitter parlant de l’affaire, puis le rappeur a rajouté cette légende :
Spectacle Vivant > M*nace de M*rt… Ne les laissons pas gagner mes convaincus. Rendez-vous dans les concerts.
Spectacle Vivant > Menace de Mort
RDV sur la tournée mes convaincus
– Vendredi 11 Mai au @DockB_
– Samedi 12 Mai à @lempreinte77 pic.twitter.com/7tbcVIdyKS— Médine (@Medinrecords) May 11, 2023
Médine et Jean-Luc Mélenchon concerné par un procès
Mais il y a quelques heures, on a appris qu’une autre enquête concernant un groupe d’extrême droite était ouverte. C’est une première en France, jamais un groupe d’extrême droite n’avait été jugé par une cour d’assises spéciale pour des tentatives d’att*ntats terr*ristes.
C’est en juillet 2018 qu’un groupe de cinq jeunes néonazis, âgés de 14 à 23 ans, évoque plusieurs cibles : des mosquées, la Licra, des meetings de Jean-Luc Mélenchon, ou encore le concert de Médine au Bataclan. Sur le banc des accusés, leur chef, Alexandre G, gendarme âgé de 17 ans au moment de son arrestation en 2018. Ils projetaient de passer à l’acte via différents modes opératoires : att*ques en véhicule, à l’ar.me blanche, fusill.ades, expl*sions… Ils prévoyaient même un att*ntat-su*cide pour faire « un bien plus grand carn*ge ».
Aujourd'hui s'ouvre un procès historique : le 1er procès pour terrorisme d'extrême droite aux assises en France.
Le groupe néonazi « WaffenKraft » préparait des attentats au fusil d'assaut sur le modèle des massacres de Breivik et Tarrant.@L_insoumission va couvrir le procès⬇️ pic.twitter.com/QJsPIIouLY
— Pierre Joigneaux (@pierr_joigneaux) June 19, 2023