Le procès de Moha La Squale s’ouvre ce mardi à Paris pour violences et séquestration

Le 02 Juil 2024 à 12:57 par Sikagz

L’affaire avait éclaté en 2021. Ce mardi 2 juillet, soit trois ans plus tard, Moha La Squale va être jugé à partir de cette date à Paris pour violences et séquestration sur six de ses anciennes compagnes. Gentsu vous en dit plus.

Alors qu’il était au sommet de sa gloire, Moha La Squale a vu le rêve prendre en septembre 2020. Et pour cause, plusieurs compagnes ont profité du hashtag #Balancetonrappeur pour prendre la parole et dénoncer ses agissements. Des images choquantes ont notamment été relayées où il s’emportait contre certaines de ses anciennes compagnes. Plusieurs plaintes ont été déposées.

Si chacune a eu sa propre expérience, plusieurs faits reviennent dans les témoignages que ce soit les insultes du genre : « Chienne de guer*e… T’as besoin de te faire soulever sal*pe, sale p*te… » ou encore « Je vais te faire t.uer, je vais te bu.ter, je vais te fu.mer…« .

Le procès de Moha La Squale s’ouvre ce mardi à Paris pour violences et séquestration

Ce mardi 2 juillet, la justice va juger Moha La Squale durant quatre jours pour son procès devant la quatorzième chambre du tribunal judiciaire de Paris comme l’a indiqué BFM TV. Ces audiences vont permettre de savoir s’il a perdu la tête à cause de la célébrité. En plus des insultes, le rappeur s’est montré violent sur ses petites amies de l’époque. « Il m’a tiré les cheveux tellement fort que j’avais des bleus sur le cuir chevelu », a indiqué une plaignante. Une autre a ajouté : « Il m’a mis un oreiller sur la tête et il a appuyé très fort. Je ne pouvais plus respirer ».

© Camille McOuat pour Libération © Camille McOuat pour Libération

Une troisième femme a raconté qu’elle avait été retenue deux heures dans la salle de bain en juin 2019. « Cela m’a paru une éternité (…) Il me menaçait. Me disait: « Je vais te balayer si tu te lèves de la salle de bain », « tu peux prier le bon dieu, il n’y a que lui qui peut t’aider », « je suis déjà rentré en pris*n pour séquestration, ce que je te fais ne me dérange pas…« , a-t-elle relaté.

La juge d’instruction a décrit Moha La Squale comme quelqu’un de « cyclothymique, impulsif, immature, capricieux et colérique » et qu’il a des traits de caractère « probablement fortement accentués par une consommation excessive de ca*nabis ». Ces a*dictions auraient aggravé sa paranoïa et sa jalousie. Le rappeur a admis qu’il avait « pu se montrer menaçant dans le cadre de relations (…) en raison de l’influence exercée par sa notoriété. Mais il conteste tout passage à l’acte violent ou atteintes sexuelles ». Affaire à suivre.

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