Lacrim se positionne dans le Top 4 des rappeurs : « Je suis une légende de ce rap »
Ce vendredi 10 décembre, Lacrim a dévoilé son nouvel album Persona non grata. Pour la sortie de ce nouvel opus, le rappeur a accordé une interview pour Le Code, dans laquelle il s’est exprimé sur sa place dans le top des rappeurs.
Après un an d’absence, Lacrim a décidé de faire son retour ce vendredi 10 décembre avec son nouvel album. Intitulé Persona non grata, le projet comporte des collaborations avec Mister You, Koba LaD, Niro, Morad, We Renoi ou encore Le Rat Luciano.
Lacrim se place dans le Top 4 des rappeurs
Avec 10 ans de carrière, Lacrim fait partie des rappeurs les plus influents de la dernière décennie. Même s’il a failli arrêter la musique après un passage à vide, l’artiste est toujours présent. Lorsque Mehdi Maïzi lui demande comment il se positionne avec la nouvelle génération, Lacrim répond : « Ça dépend, c’est quelle position t’as par rapport aux chiffres. Personnellement, j’en parlais avec Oumar, t’as un prime dans ta carrière ou t’en as deux maximum. Un prime. Donc quand je fais 63 000 sur « Force & Honneur », je suis à mon prime. »
Puis il rajoute : « Lacrim, il n’a jamais été en dessous de 20 000. Ça a toujours été une victoire pour moi. Il y a une deuxième chose qu’il faut retenir, c’est que les jeunes, pour moi, je trouve ça… Tout le mouvement qu’il y a maintenant, je le trouve super, moi. Que les jeunes fassent des chiffres, c’est incroyable et c’est super. Mais après, je me place dans le Big 4. Je me place dans le Big 4 et tous les jeunes qui sortent aujourd’hui des albums, ils m’ont écouté avant. Je reste entre guillemets pour moi, en toute humilité, je suis un peu une légende de ce rap. Tu vois ce que je veux dire ? Par ce que j’ai apporté dans la musique. »
Pour finir, il déclare : « Je ne suis pas rappeur, je suis un artiste. C’est quoi qui fait que je suis dans le Big 4 ? C’est pas mon niveau de rap. C’est ce que je dégage, c’est ce que je ramène. Et ce que je ramène, je le dois à dehors, à ce que j’ai vécu. Je le dois pas à la musique. C’est le travail. »