Kamelancien parle de sa dépression : « C’est une période où je n’ai plus goût à la vie »
Depuis quelques années, Kamelancien se fait de plus en plus discret sur les réseaux sociaux. Mais lors d’une récente interview, le rappeur s’est exprimé sur la longue période de dépression qu’il a traversé. On vous explique tout dans l’article ci-dessous.
C’est l’un des visages du Val-de-Marne dans les années 2000, Kamelancien fait partie des rappeurs qui ont marqué une génération. S’il se fait rare depuis quelques années, le rappeur s’est entretenu il y a quelques temps avec le Youtubeur LeChairman.
Au cours de cette longue entrevue, qui dure près d’une heure et demi, l’artiste de 41 ans s’est livré sans langue de bois. Il est notamment revenu sur sa relation avec Rohff. Très proches, les deux hommes avaient formé un groupe baptisé T’1kiet, et devaient sortir un album commun. Finalement, l’opus ne verra jamais le jour : “Sur l’album T’1kiet on enregistre 7 titres, qui sont jamais sortis. On enregistre 7 titres qui sont pour moi 1000 fois mieux que les autres morceaux qu’on a écoutés de Rohff et de Kamelancien”. Puis, Kamelancien explique et dénonce certains acteurs de l’industrie : “Quand j’ai arrêté avec Rohff, il y en a plein qui ont pris parti avec Rohff et là on parle de maison de disque, de radio, et moi je sors un album à ce moment là personne croit en mon album…”.
Kamelancien parle de sa dépression dans une interview
Les épreuves difficiles que l’artiste a traversé lui ont mené à une dépression. “N’importe qui peut faire une dépression, j’ai fait une dépression moi. J’ai fait une très très grosse dépression nerveuse, qui a duré 2 ans. Pendant 7 mois, je pouvais pas rester en France parce que mon état ne me le permettait pas, je suis parti au Maroc, je suis resté 7 mois au Maroc.”, a-t-il déclaré.
Cette dépression sévère intervient entre 2012 et 2015 se souvient l’artiste : “C’est une période que je traverse où j’ai plus goût à la vie. Je me rappelle d’un épisode où je rentre chez moi, je vais dans ma chambre […] et je prends un pistolet et là, je le mets sur la tempe. Et je me dis, vu que j’ai plus goût à la vie, il faut que je tire. (…) Après ça, je me dis, si je me tue, je suis un musulman, et si je me tue, Allah il va pas me pardonner… Je vais rester comme ça, je préfère rester malade que me mettre une balle dans la tête. Mais j’étais prêt. Et je te jure par Allah que ce jour-là était réel”.
