« Je ne savais pas que Dieu était un gars » : Youssoupha réagit à la polémique autour de son dernier morceau
Depuis quelques jours, Youssoupha est au coeur d’une polémique. Le rappeur a dévoilé un nouveau titre, en hommage à sa fille, mais qui n’a pas vraiment plu aux religieux. Il a pris la parole sur ses réseaux sociaux, Gentsu vous dévoile tout.
On le sait, Youssoupha est connu pour ses textes engagés et son audace artistique. Mais depuis quelques jours, il est au cœur d’une vive controverse. Lors de l’un de ses derniers show, il a dévoilé « Dieu est grande », un morceau dédié à sa fille, dans lequel il féminise la représentation de Dieu. Ce morceau est extrait de son prochain album, Amour suprême, prévu pour janvier 2025.
Mais ce choix est perçu, par certains, comme une provocation. De ce fait, cela a déclenché une vague de réactions sur les réseaux sociaux, oscillant entre soutien et indignation. Si une partie du public applaudit l’hommage rendu à la féminité, d’autres y voient une atteinte aux sensibilités religieuses et n’hésitent pas à parler de blasphème.
Voyant de nombreux messages, Youssoupha a tenu de réagir à la polémique. Via une récente publication sur ses comptes sociaux, le rappeur a choisi de rétablir la vérité en faisant une nouvelle déclaration. « Je ne savais pas que Dieu était un gars », a-t-il publié en story sur son compte Instagram en réponse aux critiques. L’artiste semble donc peu ébranlé par les critiques et ne devrait pas songer à changer le titre de son prochain morceau.
Je savais pas que Dieu était un gars pic.twitter.com/WkLAksXj4J
— Youssoupha (@youssouphamusik) November 19, 2024
Youssoupha s’est exprimé sur sa vie à Abidjan
L’année dernière, Youssoupha a accordé une interview à Jeune Afrique, dans laquelle il s’est exprimé sur sa vie à Abidjan, en Côte d’Ivoire :
Y vivre a changé mon quotidien et ma musique. Et puis, je sens une crispation en France. Depuis que je suis parti, il y a eu des grèves immenses, le Covid y a été vécu durement, et maintenant la gu*rre en Ukraine et les élections présidentielles. Dans ma réalité ivoirienne, je sens moins de crispations, même s’il existe aussi des tensions sociales.
Quand la journaliste lui demande également si cela a changé son engagement, le rappeur a confié :
L’engagement s’exprime différemment. Mettre des références culturelles africaines dans mes productions, comme Afrikrea et Elie Kuame dans le clip ‘Amapiano’, est une manière de militer aussi. Mon rapport à la politique franco-française a changé, s’est nuancé, apaisé peut-être.