« Je me prends carrément pour un poète » : Vald se confie sur sa musique et son dernier album
Il y a quelques jours, Vald a dévoilé son nouvel album, intitulé Pandémonium. Pour ce nouvel opus, l’artiste originaire du 93 a accordé une interview, où il évoque notamment sa musique, son écriture et ses textes. Gentsu vous dévoile tout.
Après trois ans d’absence, Vald a dévoilé son nouvel album ce vendredi 28 mars. Intitulé Pandémonium, le projet ne comporte aucun featuring. D’ailleurs, il s’est exprimé à ce sujet dans un entretien accordé à Mehdi Maïzi :
J’ai surtout comme objectif d’avoir un album costaud solo. Et après je penserai aux autres. C’est comme si je n’étais pas fermé au truc, et j’étais dans ma quête solo costaud. Dans ma tête c’était genre dès que j’ai le solo qui se tient, je verrais les feats. Mais après, ricrac record, j’ai fini le solo il y a deux semaines. Donc feat abandon. Et ça tient tout seul, l’album se tient sans.
Et le succès est bien présent. En effet, Vald a écoulé plus de 28 000 exemplaires en seulement trois jours. Il est donc fort probable que l’artiste décroche un disque d’or dans le courant du mois d’avril. Pour autant, il continue à promouvoir son opus avec différentes interviews. Et lors de chaque entretien, les fans en découvrent davantage.
Vald se confie sur son écriture et ses textes
Dans un entretien accordé à TV5Monde, Vald s’est exprimé sur son écriture, comment il travaille ses textes :
Le rap, globalement, écrit de moins en moins. Tu enregistres une phrase par une phrase, deux phrases par deux phrases. Il n’y a plus vraiment cet exercice d’écriture. Pour le coup, j’ai voulu réécrire longuement sur des feuilles, sans prod’. Vraiment écrire des poèmes dans le vide. Ce qui n’a aucun sens parce qu’une fois que tu as une phrase dans le vide, elle ne rentre jamais dans la prod’ ! Ça pousse à d’autres créations.
Et quand on lui demande s’il se considère comme un poète des temps modernes, la réponse de l’artiste est affirmative :
Je me prends carrément pour un poète. Sans même maîtriser ce que les autres faisaient avant. Et je n’ai même pas les références. Je veux dire, des trucs de l’école, Jean de La Fontaine, au secours ! Mais bien sûr, je suis comme eux.
