Disiz se confie sur ses passages à la télévision : « Je me suis fait malmener »

Le 26 Jan 2023 à 09:46 par djfreak

Plutôt discret médiatiquement, Disiz a accordé une interview pour Libération. Dedans, il se livre sur son passage à la télévision au début de sa carrière et sur son engagement politique. Gentsu vous explique tout dans l’article ci-dessous.

Depuis quelques années, Disiz se fait plutôt discret médiatiquement et musicalement. L’année dernière, le rappeur a dévoilé son album L’Amour, qui a rencontré un bon succès. Notamment grâce à sa collaboration avec Damso, intitulé Rencontre, qui cumule plus de 56 millions d’écoutes sur Spotify. Le morceau a beaucoup tourné sur les plateformes.

Disiz se confie sur ses passages à la télévision :

Il y a quelques jours, Disiz a accordé une interview pour LibérationDans cet entretien, le rappeur est revenu sur ses passages à la télévision au début des années 2000. « Je me suis fait malmener. Mon attaché de presse de l’époque m’envoyait à la télé pour qu’on parle de moi. C’était l’abattoir, des humiliations publiques. J’étais Jacques Villeret dans « Le Dîner de c*ns » sans en avoir conscience. », raconte-t-il dans un premier temps.

À l’époque, Disiz la Peste tient un discours engagé, notamment après les émeutes qui ont fait suite à la disparition de Zyed Benna et Bouna Traoré. D’abord en 2005 sur Tout le monde en parle, face à Thierry Ardisson et Laurent Baffie. Ce dernier va jusqu’à lui demander de montrer ses papiers d’identité. Puis en 2007, lorsqu’il s’oppose à la figure politique d’extrême-droite Philippe de Villiers. La même année, l’artiste a même participé au meeting de Ségolène Royal à Charlety, affichant clairement son opposition à Nicolas Sarkozy. « Ma condition, c’était que je voulais parler avec Ségolène Royal de mon ressenti de l’époque sur les quartiers. Mais ça ne s’est pas fait. C’est un bel exemple de la vision utilitariste qu’ont les politiques. », avait-il expliqué à Streetpress en 2015.

Aujourd’hui, Disiz refuse de se cantonner à l’image du “Jeune de banlieue” de sa chanson éponyme. Dans Libération, il s’indigne : « Ce jeu de rôle social, du gars de banlieue musulman face à des politiques ou des chroniqueurs, c’est vraiment dégu*ulasse (…) De nombreuses personnes de mon entourage m’ont fait comprendre que je participais à un grand cirque médiatique (…) J’ai eu honte ».


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