Dans une nouvelle interview, Diam’s explique que « sans le Coran », elle se serait « foutue en l’air »
Après treize ans de silence, Diam’s a choisi d’évoquer cette période sombre qu’elle a traversé dans un documentaire baptisé Salam. Pour promouvoir ce long métrage, qui est disponible depuis ce jeudi 26 mai, l’ancienne rappeuse a décidé de donner une interview inédite. On vous explique tout dans l’article ci-dessous.
Il y a une dizaine d’années, Diam’s s’est retirée du monde de la musique. Quelques temps plus tard, l’artiste avait accordé une interview pour Sept à Huit où elle expliquait les raisons. La jeune femme a confié s’être retirée pour sa sérénité et notamment pour sa conversion à l’Islam.
Face aux nombreuses demandes d’adaptation, l’ancienne rappeuse a choisi de revenir pour présenter son propre documentaire baptisé Salam afin de raconter son histoire. « Ma dépression, mes souffrances, ma quête, ma renaissance: un film? un divertissement ? (…) J’ai été touchée que l’on s’intéresse à mon parcours, mais il m’était impossible de laisser des inconnus parler à ma place. Alors j’ai repris la plume. Celle avec laquelle j’ai toujours aimé me livrer (…) Il y a certes l’histoire de Diam’s derrière la femme que je suis aujourd’hui, mais c’est aussi un récit humain, et une quête qui peuvent faire écho à l’histoire de tant de gens qui se demandant comment trouver la paix intérieure alors qu’ils sont perdus dans le labyrinthe de la vie. », a-t-elle expliqué sur son compte Instagram.
Diam’s confié qu’elle a été sauvé par le Coran
Alors que son film est projeté ce jeudi 26 mai au Festival de Cannes, l’ancienne rappeuse s’est confiée dans une interview accordée à nos confrères du Parisien. Au cours de cet entretien, Diam’s s’est confié sur ses bl*ssures les plus profondes. Et notamment cette « folie » qu’elle dit « avoir touchée du doigt ». « J’ai été folle. J’ai perdu la raison, j’ai été shootée par des médicaments qui m’éteignaient puis me désinhibaient. Quand je me retrouve en hôpital psychiatrique, je ne peux parler à un psy que vingt minutes par jour, alors que moi, c’est cinq heures que j’ai envie de parler ! J’ai l’impression de revenir de la m*rt. J’aurais dû être m*rte. », a-t-elle déclaré.
Pour l’ex-rappeuse, aucun doute, c’est la religion qui l’a sauvée. « Si je n’avais pas ouvert le Coran un soir sur une plage de l’île Maurice et trouvé un sens à ma vie, je pense que je me serais vraiment foutue en l’air », reconnaît-elle.
Lors de son interview pour Brut, Diam’s parle aussi de ses envies de su*cide. « Je pense que les gens qui m’ont vraiment aimé ont décelé des souffrances déjà à l’époque. Il y en a plein qui disent « on s’est toujours demandé comment cela se terminerait ». Est-ce que j’allais trouver des réponses à mes questions ou est-ce que j’allais me f*utre en l’air ? », a-t-elle déclaré. Au cours de l’interview, Mélanie raconte aussi : « Tout commence après un dîner avec Vitaa et une autre copine qui nous dit : ‘Je vous laisse, je vais prier’. J’ai eu envie de la suivre, je me suis prosternée, et ça m’a fait du bien. J’ai eu l’impression de parler à Dieu, ça a été très fort, immédiat. À partir de là, je voulais lui parler tout le temps. »