Booba soutenu par Bruno Le Maire : Magali Berdah aurait de nouveau été harcelée
En début de semaine, Bruno Le Maire a pris la parole concernant la lutte de Booba contre les influenceurs et leurs publicités mensongères. Seulement voilà, il semblerait que cette prise de parole n’ait pas plu à Magali Berdah. Gentsu vous explique tout.
Les efforts de Booba pour dénoncer les influenceurs et leurs placements de produits frauduleux ont porté leurs fruits. En décembre dernier, le gouvernement a décidé de s’en mêler pour trouver des solutions afin de mieux encadrer tout cela. Ainsi, plusieurs agents d’influenceurs, des réseaux sociaux, des organisations représentatives du monde de la communication et des représentants de l’État comme la DGCCRF (répression des fraudes) ou encore la direction des finances publiques mais aussi les autorités régulatrices des jeux d’argent et des marchés financiers ont été réunis.
En début de semaine, Bruno Le Maire a commenté toute cette affaire lors de son passage sur France Info où il a soutenu Booba. « Il faudrait que les influenceurs soient soumis aux mêmes règles auxquelles vous êtes soumis à la radio, à la télévision, dans les médias traditionnels. Booba a raison de rappeler qu’il y a des dérives, qu’elles sont inacceptables (…) lorsque vous avez un placement de produits d’alc*ol, ou d’autres placements de produits, il faut que les mentions légales apparaissent sur les sites des influenceurs, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Nous souhaitons aussi donner un statut à ces influenceurs pour qu’ils soient mieux protégés », a expliqué le Ministre de l’Economie. Cette prise de position n’a pas enchanté Magali Berdah.
Booba soutenu par Bruno Le Maire : Magali Berdah aurait de nouveau été harcelée
Magali Berdah n’a pas apprécié les propos de Bruno Le Maire et n’a pas manqué de le faire savoir lors de son passage dans l’émission Tech&Co sur BFM TV. En effet, son intervention aurait de nouveau provoqué une vague de harcèlement. « Depuis dix jours, je profitais d’une période de trêve, sans invectives sur les réseaux, qui ressemblait à une forme de retour à une vie normale. Un moment de répit auquel Monsieur le ministre a mis fin hier matin sur Franceinfo, avec des propos qui ont relancé le cyberharcèlement que je subis depuis plus de 10 mois. Personne ne mérite de se coucher le soir avec une boule au ventre. On ne peut pas idolâtrer une personne qui fait la culture de la vi*lence et de la haine » a confié celle qui veut lancer une fondation pour aider les influenceurs ce mardi 14 mars.
« Je déplore qu’un ministre de la République, représentant du gouvernement et de ses combats – à savoir la lutte contre le cyberharcèlement, les vi*lences faites aux femmes, l’antisémitisme… – prenne ouvertement, à l’antenne d’une matinale du service public, le parti d’un homme qui dénigre ces mêmes causes (…) Je parle aussi au gouvernement, il y a beaucoup de ministres qui ne sont pas du tout en face de leur responsabilité », a-t-elle ajouté. Bien qu’elle ait toujours nié les faits, elle a déjà été condamnée à verser plus de 1,8 million d’euros à Emma Paris et Vlad Oltean pour « rupture abusive de contrat » le 16 janvier dernier.