Booba se confie : il veut faire tomber le monde totalement fake des influenceurs
Il y a quelques heures, Booba a accordé une interview téléphonique à Libération. Au cours de cet entretien, le rappeur originaire du 92 s’est exprimé sur les influenceurs et son combat sur leurs arnaques. On vous dévoile tout en détail dans l’article ci-dessous.
Depuis quelques mois, le Duc de Boulogne se fait très présent sur les réseaux sociaux pour s’en prendre aux influenceurs. Connu pour ses clashs avec d’autres rappeurs, Booba est également en mission contre les autres personnalités publiques. Il y a quelques heures, le rappeur a répondu à aux questions de Libération. Il est revenu sur sa volonté de dénoncer les pratiques de certains influenceurs et justifie ses att*ques parfois violentes.
« C’est la découverte de leurs arnaques massives qui m’a révolté. A la base, je ne connais pas ces gens. Ils ne m’intéressent pas, et leurs émissions me donnent envie de vomir à chaque fois que je les vois à la télé. Mais un jour, l’un d’eux, Marc Blata, est parti en croisade contre moi pour une histoire de fausse montre qu’on m’avait prêtée. Il s’est mis à raconter toutes sortes de mensonges sur moi. J’ai découvert à ce moment-là son business de cryptomonnaies et de trading complètement frelaté. De là, je suis parti en gu*rre contre lui sur les réseaux sociaux. Et plus je l’allumais, plus j’explorais le monde de m*rde des influenceurs. J’ai découvert le rôle de leur pseudo manageuse, Magali Berdah, la reine de la futilité. Ça m’a donné envie de creuser pour comprendre. Comprendre pourquoi des milliers d’internautes les accusent d’escroquerie. », a-t-il commencé par dire.
Booba veut faire tomber le monde des influenceurs
Dans cet entretien, Booba s’est mis en croisade et dénonce depuis plusieurs mois le business des influenceurs. Il les accuse régulièrement « d’arnaquer les honnêtes gens » et il estime qu’il a pour « mission » de dénoncer « un monde totalement fake ». « Leur délire là, le dropshipping, c’est révoltant. Et moi, parce que j’ai de l’impact et que je suis suivi sur les réseaux, c’est ma mission de le dénoncer », explique-t-il au quotidien national.
Puis il poursuit : « Au-delà de n’avoir aucun talent, de faire la promotion de la culture du vide, de la débilité, et de ne pas payer leurs impôts en France, ils entubent des citoyens (notamment des adolescents) en leur vendant des sal*peries (…) On a des centaines de cas, des jeunes, des mères de famille. On a déposé des plaintes et des signalements auprès des services spécialisés (…) Maintenant, il faut que les autorités réagissent, moi je ne suis pas le ministre des fraudes. Parfois, on me tacle, genre je suis pas un enfant de chœur parce que je clashe Kaaris, mais là, ça n’a juste rien à voir. Il y a des enjeux financiers, des gros sous ».
Booba s’en prend à Maeva Ghennam : « Ce qui me choque, c’est par exemple quand Maeva Ghennam, la vingtaine, vient dire sur Instagram qu’elle s’est fait faire un v*gin de fille de 12 ans, et que derrière un chirurgien de 50 ans confirme. C’est quoi ça? C’est pas possible franchement ». « Faut que ce soit la fin pour ces gens. Cette histoire ce n’est pas un clash, c’est une demande de justice. Et quand ce sera fini, j’apporterai des oranges à Magali Berdah », conclut-il.
A la une de @libe ce vendredi :
🤳 @booba VS les influenceurs : arnaques, frime et putaclicshttps://t.co/nj2k4mQp7h pic.twitter.com/4NGnKUF58t
— Libération (@libe) July 28, 2022