Bigflo se confie : « J’ai un visage sincèrement horrible… »
Il y a quelques jours, Bigflo et Oli ont accordé une interview pour Konbini. Au cours de cet entretien, le frère cadet s’est confié sur ses complexes physiques, son acceptation et comment il est parvenu à les surpasser. Gentsu vous explique tout dans l’article.
Très présents dans les médias, Bigflo et Oli se sont confiés lors du Small Talk sur Konbini. Dans cet entretien, Bigflo est revenu sur ses complexes physiques et comment il a fait pour s’accepter :
Moi, j’ai un visage sincèrement horrible, je le pense sincèrement. Je l’ai appris assez tôt, j’ai eu beaucoup de mal au début avec ça. J’ai fait du théâtre et il y avait un exercice où il fallait se regarder dans les yeux. Il n’y a pas une personne qui l’a fait avec moi qui a pu rester sérieuse et qui n’a pas rigolé. Je ne faisais aucune blague. Ils disaient tous, sans s’en rendre compte, de manière très blessante : “Madame, la tête de Flo je ne peux pas !”. Et moi je faisais : “Ahah ouais, c’est vrai que j’ai un visage rigolo…”.
Bigflo parle de ses complexes physiques
Ces complexes ont suivi Bigflo jusqu’à ses histoires d’amour où, là encore, il reconnaît :
Toutes les meufs que j’ai eues ne m’ont jamais vraiment dit “Tu es beau”, elles m’ont dit “Tu es atypique” (…) mais c’est jamais “beau”, et j’en suis conscient, c’est un visage qui est dur.
Aujourd’hui, il parvient à l’assumer davantage. Même si ces complexes l’ont affecté, il est parvenu à les dompter à force d’autodérision :
Avec le temps, j’ai l’impression que les meufs vont plus vers des côtés un peu plus atypiques (…) Je suis assez bon pour les blagues, c’est ce qui me sauve heureusement. Franchement, si je n’avais pas eu ça, ça aurait été dur. Big up à tous les gens qui ont des visages atypiques, filles comme mecs, on s’en sort à un moment donné (…) Un jour, je n’en ai vraiment plus rien eu à f*utre, mais de manière presque bizarre, je ne saurais pas l’expliquer. C’est peut-être le succès, c’est aussi mon père qui a toujours été très décomplexé.
Pour conclure, Bigflo a aussi compris qu’il n’existait pas réellement de « confrérie des gens beaux » :
Pour moi, quand quelqu’un était beau, il le savait, sa vie c’était que du bonheur. Tout était vraiment bien… Mais en vrai, même les gens qu’on trouve tous beaux ont aussi des complexes.