Mohamed Amine Khemissa est né le 12 janvier 1992 à Paris. Plus connu sous le nom de Sneazzy, il s’agit d’un rappeur et acteur français également membre du groupe de rap 1995. Gentsu vous en dit davantage à son sujet.

Sneazzy vient d’une famille de la classe populaire d’origine marocaine plus précisément de la ville de Fès. Le jeune homme grandit dans le quinzième arrondissement de Paris devant vivre avec l’absence de son père comme il l’évoque dans son titre Mon père c’est ma mère:

Sneazzy est l’un des membres cofondateur du groupe 1995 composé de Nekfeu, Alpha Wann, Darryl Zeuja, Areno Jaz, Fonky Flav’ et DJ Lo’. Leur premier EP intitulé La Source sort en 2011. Un an plus tard, ils reviennent dans les bacs avec un deuxième projet : La Suite. Il s’agit du prélude de leur premier album Paris Sud Minute sorti le 31 décembre de la même année. Deux ans plus tard, 1995 remporte la Victoire de l’album de musiques urbaines lors de la cérémonie des Victoires de la musique 2014.

Sneazzy sort un premier album solo en 2015 baptisé Super. Un an plus tard il sort sa mixtape Dieu bénisse Supersound comprenant huit titres dont des featurings avec S. Pri Noir, Nekfeu et Infinit’.

En 2017, il sort Dieu bénisse Supersound saison 2 puis Dieu bénisse Super Sound saison 3. Les deux comprennent huit morceaux. Le rappeur fait ses premiers pas d’acteur dans le film La Source en 2019.

Le deuxième album de l’artiste s’appelle Nouvo Mode et sort le 6 mars 2020. Sneazzy y invite Arma Jackson, Lefa, Laylow ou encore S.Pri Noir, Alpha Wann et Nekfeu. D’ailleurs, sa collaboration avec ce dernier sur le titre Zéro Détail a fait beaucoup de bruits. Dans celui-ci, le rappeur lâche : « Les journalistes salissent l’islam, sont amateurs comme Pascal Praud » puis enchaîne avec: « Ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche ».

Quelques jours après la polémique, Sneazzy brise le silence dans un communiqué pour disculper Nekfeu et évoquer le fait qu’il a été mal compris sur Instagram. Selon lui s’il a cité le nom de Pascal Praud, c’était pour dénoncer les journalistes qui « ont tendance à éditorialiser » leur point de vue, pas pour proférer des menaces ou appeler à la violence.

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