Poupette Kenza (24 ans) a été mise en examen pour tentative d’extorsion
Ce lundi 8 juillet, Le Parisien a annoncé que Poupette Kenza avait été placée en détention provisoire dans une affaire de tentation d’extorsion. Nos confrères ont dévoilé les dessous de cette affaire. Gentsu vous en dit plus.
Depuis qu’elle a fait son retour sur les réseaux sociaux, Poupette Kenza multiplie les polémiques entre le récent malaise de son mari qu’elle a préféré filmer plutôt que d’appeler les pompiers ou encore ses propos choquants envers la communauté juive.
Cette fois-ci, l’influenceuse a été rattrapée par une affaire remontant au 23 février dernier à Rouen. Un couple aisé financièrement, Walid et Caroline, déposent leurs enfants à l’école. Alors que sa femme était partie déposer leur petit dernier à la crèche, le père de famille reste dans sa voiture. Un certain Amadou vient l’approcher et tient un discours inquiétant où il se présente comme un « membre de cartel mexicain » dont le fils aurait été tu.é sur les ordres du père de Poupette Kenza. Il aurait demandé 350 000 euros de dédommager à la compagne d’Allan.
Poupette Kenza n’avait pas cette somme. Cet Amadou s’en serait pris physiquement à son mari. L’homme a même montré des « photos de crâne fracassé » et de « bras cassés » à Walid. Effrayée, la créatrice de contenus lui aurait dit que Caroline lui devait justement cette somme. « Amadou » a donc été envoyé vers le couple. Amadou et Poupette Kenza auraient donc passé un accord. S’ils obtiennent l’argent, ils oublient cette histoire. Nos confrères ont expliqué :
Il exige de Walid un paiement d’une première somme de 200.000 euros à verser sous les cinq jours
« Amadou » donne un numéro de téléphone à contacter sur l’application sécurisée Signal, et redouble ses menaces. Il montre des preuves à Walid que lui et sa famille sont suivis de près. Walid et Caroline portent plainte. Une enquête est ouverte par le parquet de Rouen puis confiée à la division de la criminalité organisée (DCOS) de la police judiciaire de Rouen. Les enquêteurs demandent au couple de rester en contact avec « Amadou ».
Poupette Kenza (24 ans) a été mise en examen pour tentative d’extorsion
Caroline et Poupette étaient proches par le passé puisque Caroline était chargée de s’occuper de ses partenariats et des contrats. Le jour où Amadou approche Walid, l’influenceuse pousse un coup de gueul e sur les réseaux sociaux. Après des recherches, les enqueteurs découvrent qu’Amadou s’appelle en réalité Éric Love O-.O., un homme né en 1978 au Cameroun, vivant en Isère et bien connu de la justice. Il a été interpellé le 28 février dernier après avoir donné rendez-vous au couple près de la gare de Rouen pour récupérer l’argent. Il était muni d’une grenade.
En garde à vue, il a d’abord nié les faits avant d’avouer qu’il avait été « engagé pour résoudre un différend entre ‘influenceuses’ au sujet d’une somme d’argent ». « Amadou »/Éric Love O-.O. a ensuite été mis en examen. Poupette et Allan lui donnaient des directives depuis Dubaï.
Le 3 juillet dernier, Poupette a été interpellée alors qu’elle était de retour en France pour un mariage. Placé en garde à vue, elle a ensuite été mise en examen et incarcérée dimanche. Son avocat a déclaré au Parisien :
D’une part, je suis très étonné de la rapidité avec laquelle ces informations sortent dans la presse, comme toujours lorsqu’il s’agit de ma cliente. Rien ne lui est épargné, pas même le respect du secret de l’instruction. D’autre part, ma cliente conteste formellement toute tentative d’extorsion. Elle ne savait rien des méthodes de cet homme (Éric Love O-.O.), qui lui a été présenté par un intermédiaire et qui lui promettait de régler son différend financier avec rapidité, professionnalisme et sans aucune menace physique, sans quoi elle n’aurait jamais accepté ses services.
🤳🇫🇷 FLASH – L’influenceuse Poupette Kenza a été interpellée, mise en examen et incarcérée pour « tentative d’extorsion en bande organisée » et « association de malfaiteurs ». Elle serait impliquée dans une sombre affaire d’extorsion. (Le Parisien) pic.twitter.com/uUngVIHWfU
— Mediavenir (@Mediavenir) July 8, 2024
Affaire à suivre.