L’apprenti boulanger Laye Fodé Traoré a déjà plus de 210 000 signatures pour rester en France
Il y a quelques jours, l’histoire de l’apprenti boulanger de Besançon qui risquait d’être exclu de France en a touché plus d’un(e). La preuve en est la pétition pour Laye Fodé Traoré qui a récolté plus de 210 000 signatures. Gentsu vous donne tous les détails.
Début janvier, un boulanger de Besançon se lançait dans une grève de la faim afin de sauver son apprenti de l’expulsion du pays. Stéphane Ravacley hors de lui avait déclaré: « On perd 70% des jeunes après le CAP parce qu’ils n’ont plus envie ou parce que les patrons ne s’occupent pas bien d’eux (…) Ces gamins, on les accueille, les habille, les nourrit, on les forme jusqu’à leur majorité et à 18 ans, plus rien. Ils se retrouvent à la rue, aux mains des passeurs (…) cette nouvelle génération de migrants qui arrive et peuple les boulangerie et les restaurants ». D’ailleurs, une pétition a été lancée pour le soutenir ainsi que Laye Fodé Traoré.
L’apprenti boulanger Laye Fodé Traoré a déjà plus de 210 000 signatures pour rester en France
En l’espace d’une semaine, l’histoire a envahi la Toile. Interrogée à ce sujet par l’AFP, la ministre Elisabeth Borne a déclaré: « Dans le principe, ça ne devrait pas se passer comme ça (…) Quand on accueille des mineurs non accompagnés qui s’engagent dans des formations, au bout de deux ans, si tout s’est bien passé, alors ils peuvent continuer à travailler en France« . Cerise sur le gâteau, la pétition lancée pour soutenir le jeune Guinéen a réuni plus de 210 000 signatures pour qu’il puisse continuer sa formation et travailler en France. « J’ai choisi la boulangerie parce qu’on touche à tout, on peut bricoler des fois. J’aime les croissants, le pain. Cela ne me dérange pas de me lever tôt » a justifié le jeune homme.
Après avoir contester l’OQTF et le refus d’octroi de titre de séjour de la préfecture de la Haute-Saône, Laye Fodé Traoré verra son cas être examiné le 26 janvier prochain. A suivre donc.