« Je voulais sauver une petite fille » : Dylan Thiry accusé du pire, il se livre
Il y a quelques semaines de cela, Dylan Thiry a été accusé de faits graves entre proxénétisme ou encore trafic d’enfants. Au cours d’une interview accordée à Tech&Co, l’influenceur est revenu en toute franchise à ce sujet. Gentsu vous raconte tout.
Cela fait plus d’un an que Booba a décidé d’anéantir les influenceurs et leurs arnaques. Toujours très bien renseigne, il n’hésite pas à balancer les preuves dont il dispose. C’est ce qu’il a confirmé en avril dernier en balançant des montages où l’on entendait des notes audios où Dylan Thiry se vantait de lancer un business sur MYM où il prendrait une commission ou encore une histoire de trafic d’enfants. D’ailleurs, le nom de Jazz Correia a été cité.
De son côté, celui a manqué de respect à la communauté maghrébine a pris la parole et a promis qu’il s’expliquerait au sujet de ses vocaux :
Un jour, je m’exprimerai sans tabou par rapport à ces notes vocales qui sont sorties de leur contexte. Tout ce qui se dit sur moi, bien évidemment, tout est faux. Je vais me déconnecter des réseaux sociaux (…) à la demande particulière de ma mère, qui vit très mal tout ce qui se dit sur moi.
Cette affaire est allée très loin au point où la justice s’en est notamment mêlée.
« Je voulais sauver une petite fille » : Dylan Thiry accusé du pire, il se livre
Quelques mois après toutes ces histoires, Dylan Thiry a décidé de se livrer à ce sujet au cours d’une entrevue accordée à Tech&Co. L’occasion pour lui d’éclaircir plusieurs points. Pour commencer, celui qui a été accusé d’arnaques est revenu sur l’affaire des comptes MYM :
C’est une idée qu’on m’a proposée. Au début, je n’étais pas très chaud, mais on m’a dit : écoute Dylan, tu sauveras les prostituées. Elles n’auront plus besoin de se prostituer, elles feront des photos sexy et gagneront de l’argent comme ça. Je me suis dit que j’allais en parler à Sandra, elle est mon agent et ma meilleure amie (…) J’ai dit que j’avais fait un compte MYM à une fille et qu’elle avait déjà 700.000 abonnés alors que la numéro un de MYM en France a 20.000 abonnés. Je dis n’importe quoi et j’ai dit ça parce que j’étais dans l’euphorie. J’ai parlé comme un déb.ile, je le sais. Et ça me porte préjudice.
En ce qui concerne l’affaire d’adoption, le journaliste lui rappelle qu’il est tombé dans le piège. Ce à quoi, Dylan Thiry a répondu : « Ce sont deux notes vocales complètement différentes. J’ai les Whatsapp, ils sortiront ». Puis, l’ex de Fidji Ruiz a apporté quelques précisions :
Dans la première note vocale, je dis que si jamais je dois sauver une petite fille qui n’a pas de parents et que je dois la ramener en Europe, je prends le passeport d’un de mes amis noirs qui a une petite fille, je passe la douane et je ramène l’enfant en Europe. Le fond est bon, mais la manière de le dire est dégueulasse. J’en suis conscient. Mais moi, je voulais sauver une petite fille. Vous savez, quand vous êtes à Madagascar et que vous voyez des enfants m*urir, croyez-moi que vous voulez tous les mettre dans l’avion et les mettre dans la piscine de Dubaï.
Dylan Thiry poursuit :
On parle d’enfants de 0 à 5 ans qui sont en train de m*urir de faim, alors oui dans ma tête il y a des histoires noires qui viennent. Oui, si je dois sauver une petite fille, je prends le passeport d’un de mes amis, je la prends dans l’avion avec moi. À ce moment-là, j’ai envie de le faire. Je dis à Jazz, car elle voulait adopter, que c’est 100.000 euros comme ça, je mets les 100.000 euros dans ma poche. Ce n’est pas beau, mais quand je dis que je prends 100.000 euros, c’est pour un service. Ça veut dire que moi, je vais passer un mois de ma vie avec une femme qui est multimillionnaire et qui est une inconnue, car Jazz n’est pas ma pote, pour faire des documents et prendre des avions gratuitement ?
Non, je vais prendre 100.000 euros à Jazz. C’est ce que je comptais faire. Je ne l’ai pas fait, mais c’est ce que je voulais faire. Il y a une enfant que j’ai voulu sauver et un process que j’ai voulu vendre, mais il n’y a pas de trafic d’enfants. On ne vend pas des enfants. Vous avez cru quoi ? Que c’était un Kinder Surprise ? Que tu prends l’enfant, que tu le mets dans l’avion et que tu le vends ? J’ai juste parlé comme un déb.ile.
Reste à savoir si ses arguments réussiront à convaincre le public.