« Je ne veux pas accoucher derrière les barreaux » : Poupette Kenza brise enfin le silence
Incarcérée depuis cet été, Poupette Kenza pourrait accoucher en pris*n étant donné qu’elle est enceinte de huit mois. Cette dernière a pris la parole pour la première fois concernant ses conditions de détention et son souhait de ne pas accoucher derrière les barreaux. Gentsu vous en dit plus.
Alors qu’elle se moquait des forces de l’ordre et assurait être intouchable, Poupette Kenza a été interpelée dès son arrivée dans un aéroport français en juillet dernier. Elle a ensuite été placée en garde à vue puis mise en examen avant d’être incarcérée. Pour rappel, voici les faits qui lui sont reprochés :
Poupette Kenza est accusée d’avoir tenté de soutirer 350 000 euros à une ancienne associée en usant d’un stratagème aussi sombre que rocambolesque, entre menaces, recrutement d’un homme de main, photos de sévices corporels et scénario de film de ga.ngsters.
Alors que les autorités l’attendaient, Allan aurait refusé de rentrer en France pour rester aux côtés de leurs enfants. Mais l’affaire a pris une autre tournure le 23 septembre puisque le jeune homme est rentré et s’est rendu. Coup de théâtre, Poupette Kenza aurait dans la foulée accusée son époux d’être l’unique responsable de cette histoire.
« Je ne veux pas accoucher derrière les barreaux » : Poupette Kenza brise enfin le silence
Ce jeudi 10 octobre, Le Parisien a pu obtenir des informations concernant la détention de Poupette Kenza. Elle avait alors confié à une personne de confiance à Dubai :
Je suis enceinte de cinq mois et les odeurs je ne les supporte pas (…) Dans la geôle, on m’a reconnue et je me fais appeler toute la soirée, je suis très angoissée. Je ne vais pas tenir, j’en peux plus.
De plus, Johan Prost, secrétaire local du syndicat pénitentiaire des surveillants non gradés, a raconté les dessous de sa vie derrière les barreaux à nos confrères :
À la maison d’arrêt de Rouen (Seine-Maritime), l’influenceuse est incarcérée à la ‘nurserie’, réservée aux détenues enceintes. Elle est composée de deux cellules individuelles, reliées par une porte intérieure qu’il est possible d’ouvrir pour discuter.
La seconde serait vide et Poupette Kenza aurait une cellule plus grande qu’elle occupe seule mais qu’elle doit entretenir. À l’intérieur de sa cellule, on trouve une douche avec de l’eau chaude, des WC, un coin cuisine alors que les autres prisonnières se lavent en collectivité. Le Parisien a indiqué :
Alors que son terme approche et que ses examens sont effectués à l’hôpital là où les policiers l’emmènent menottée, elle aurait déclaré : « Je ne veux pas accoucher en pris*n ! ».
Après son accouchement, Poupette regagnera sa cellule après être passée par l’hôpital et pourra garder son enfant auprès d’elle jusqu’à ses 18 mois. Affaire à suivre.
« Je ne veux pas accoucher en prison » : nos révélations sur la vie de Poupette Kenza en détention
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