Des collégiens portent des jupes pour dénoncer le code vestimentaire sexiste de leur établissement
Au Quebec, des collégiens sont allés en cours en jupe. L’objectif de cette initiative est de dénoncer le règlement vestimentaire sexiste de leur établissement.
Afin de lutter contre le sexisme dans les établissements scolaire, des collégiens ont décidé de mener leur propre action en portant une jupe. A travers cette initiative, les garçons critiquent le code vestimentaire qui est imposé dans des collèges et lycées. Cette action a été saluée par leurs camarades féminines.
Tout a commencé il y a une semaine, lorsque Tom Ducret-Hillman est venu à l’école en jupe. Dans une publication Instagram, le garçon encourage ses camarades à suivre son exemple.
« En jupe, en cours, avec un système ✨FUCKED✨ en sale.🙈😙😃💞😻 Le code vestimentaire c’est la chose la moins sensée que j’aies jamais vu pour vrai faudrait changer s’taffaire la. C’est en faisant des p’tites affaires comme ca qu’on va arriver a changer le système faque toutes les personnes qui l’ont pas fait qu’est-ce que vous attendez? S’pa parce qu’un gars porte une jupe que « oMg cESt fuCkIng gaY ». Betch clothes has no gender change your mentality. En plus l’affaire de on voit la peau s’quoi le but genre ça vous excite madame/monsieur la/le prof? Just close your mouth thank you xx.TOUT LE MONDE PEUT S’HABILLER COMME ILS LE VEULENT PERIODT. fhank you. », a-t-il écrit en légende la publication.
https://www.instagram.com/p/CF27AoEBYh2/?utm_source=ig_embed
D’autres collégiens ont suivi le mouvement de porter une jupe
Quelques jours plus tard, cette initiative a inspiré d’autres collégiens d’un autre établissement scolaire. On peut voir sur de jeunes garçons portant une jupe, ce qui a suscité des dizaines de milliers de réactions.
« La société traite les femmes comme si elles étaient responsables des actions que les autres portent sur elles alors que la réalité est bien différente. Ce n’est pas la longueur de leur jupe qui devrait décider de si les garçons sont aptes à écouter en classe. Ce n’est pas parce qu’une fille porte des shorts courts que les hommes ont le droit de lui parler mal dans la rue. La responsabilité de ces actes appartient à ceux qui ont posé le geste et non à ceux qui l’ont subi » , a t-il écrit sur Instagram.
Cet élan de solidarité a suscité des dizaines de milliers de réactions à travers le monde, dont celle de la chanteuse Angèle.
