« Je n’étais jamais heureux quand… » : Les révélations bouleversantes de Thierry Henry sur sa carrière
Thierry Henry a récemment répondu de manière positive à l’invitation du podcast The Diary of a CEO. L’occasion pour le célèbre sportif de se livrer à l’entrepreneur anglais Steven Bartlett sur sa carrière et ses rapports à la dépression. Gentsu vous en dit plus.
Après avoir brillé sur le terrain, Thierry Henry a rangé les crampons pour devenir consultant mais également entraîneur et sélectionneur de l’équipe de France espoirs. Avec ces différentes fonctions, l’ami de Tony Parker ne s’éloigne jamais totalement du ballon rond et garde un œil sur l’actualité. De quoi lui permettre de donner son avis très franc sur l’avenir de Kylian Mbappé.
Lors de son passage dans le podcast The Diary Of a CEO de Steven Bartlett, Thierry Henry a eu l’occasion de faire des révélations très franches sur son parcours. La légende d’Arsenal a commencé par évoquer sa relation complexe avec son père :
J’ai toujours cherché son approbation. Si bien que jusqu’il n’y a pas si longtemps, toute ma vie a été dédiée à contenter les autres. Quand j’étais jeune, je n’ai pas reçu beaucoup d’amour et d’affection. La première fois qu’il m’a pris dans ses bras, mon père m’a dit : Ce bébé sera un excellent joueur de football. À partir de là, j’ai été programmée pour réussir. Mon père a pris le contrôle total de mon corps et c’était difficile.
« Je n’étais jamais heureux quand… » : Les révélations bouleversantes de Thierry Henry sur sa carrière
Formaté à être toujours parfait, Thierry Henry a souvent été un éternel insatisfait. Le célèbre joueur a notamment connu des périodes de dépression alors qu’il brillait sur le terrain. Il poursuit :
Je n’étais jamais heureux quand je marquais. Quand j’entends les gens parler de dépression, ça fait tilt chez moi. Je suis un être humain, j’ai des sentiments. Au cours de ma carrière, j’ai dû être en dépression. Est-ce que je le savais ? Non. Est-ce que j’ai fait quelque chose à ce sujet ? Pas du tout. Mais je me suis adapté. Ça ne veut pas dire que je marche droit, mais je marche. C’est ce qu’on m’a appris depuis petit (…) Durant le confinement, je pleurais quasiment tous les jours, sans raison. Les larmes venaient toutes seules. Peut-être qu’elles étaient là depuis très longtemps. C’était bizarre, mais d’une bonne manière. Je ne pouvais pas le cacher.
Puis, Thierry Henry a notamment évoqué le jour où il a compris que sa carrière était terminée après de multiples ble*sures au tendon d’Achille :
Un jour, je suis à la maison avec ma fille, elle s’approche de moi, me touche et me dit : c’est toi le chat !, et elle s’est mise à courir. Je voulais courir, mais je ne pouvais pas. Elle courait et je ne pouvais pas bouger. C’est là que j’ai su que je ne pouvais plus supporter la douleur. Il faut aimer la douleur pour être un athlète.
Thierry Henry (EXCLUSIVE): "I Cried Every Single Day", Dealing With Depression, My Childhood Trauma & Fighting For My Dad's Love!
I had the pleasure of sitting down with one of the Gods of the game – Thierry Henry.
During our conversation, we discussed things that he’s never… pic.twitter.com/COSMAEvcvi
— Steven Bartlett (@StevenBartlett) January 8, 2024
Des révélations touchantes dont on n’a pas l’habitude avec les athlètes.
