Sous la Seine : Pourquoi le nouveau film Netflix agace les experts ?
Ce mercredi 5 juin, Netflix a mis en ligne un nouveau film catastrophe français intitulé Sous la Seine. A peine sorti, le long-métrage fait déjà grincer des dents notamment d’un spécialiste des requins. Gentsu vous explique pourquoi.
Depuis le début de l’année, Netflix ne cesse de gâter ses utilisateurs. D’ailleurs, de belles annonces ont été faites entre l’arrivée de la saison 2 de Squid Game ou encore un film sur Peaky Blinders avec Cillian Murphy au casting.
En attendant, c’est un nouveau film français que le site a publié ce mercredi 5 juin. Sous la Seine de Xavier Gens, une scientifique essaye de mettre la main sur un requin présent dans les eaux du fleuve français. Le synopsis est le suivant :
Été 2024, Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia (Nassim Lyes), brillante scientifique, est alertée par Mika (Léa Léviant), une jeune activiste dévouée à l’écologie, de la présence d’un grand requin dans les profondeurs du fleuve. Elles n’ont d’autre choix que de faire équipe avec Adil, commandant de la police fluviale pour éviter un bain de sang au cœur de la ville.
Pour ces quinze semaines de tournage et ses 150 techniciens à effets spéciaux, Sous la Seine a coûté pas moins de 25 millions d’euros.
Sous la Seine : Pourquoi le nouveau film Netflix agace les experts ?
Très vite, Sous la Seine a fait parler de lui. Surtout auprès de la communauté scientifique. C’est le cas de Nicolas Ziani. Le responsable scientifique du Groupe phocéen d’étude des requins et des raies a poussé un coup de gueule au micro du Parisien/Aujourd’hui :
C’est une honte. Je suis tombé de l’armoire en voyant la bande-annonce (…) C’est de l’apocalypse cognitive. C’est quasiment de la fake news. On importe une problématique qui n’a jamais existé dans l’Hexagone.
Nicolas Ziani a ensuite apporté quelques précisions au sujet du requin :
Le grand requin blanc est une espèce extrasensible, il ne survivrait pas deux jours dans les eaux de la Seine même sans pollution (…) Il n’a aucune crédibilité scientifique même s’il entoure son sujet d’un vague message écologique presque de l’ordre de la propagande.
Reste à savoir si le public partagera cet avis.