« Certains ont été terrifiés » : Omar Sy évoque le braquage sur le tournage de Lupin
À l’occasion de la sortie de son livre Viens, on se parle en librairie depuis le 24 avril, Omar Sy a évoqué sa ville d’origine, Trappes, mais également le fameux braquage survenu sur le tournage de la deuxième saison de Lupin. Gentsu vous en dit plus.
En octobre dernier, Lupin a dévoilé sa troisième saison après de longs mois d’attente. Mais si ces nouveaux épisodes ont mis du temps à être délivrés c’est notamment à cause d’un incident survenu lors du tournage à Nanterre en février 2022.
Des individus ar.més de mortiers se sont rendus à la cité Pablo Picasso alors que les équipes se penchaient sur de nouvelles scènes à enregistrer. Plus de 300 000 euros de matériel ont été dérobés. Finalement, une bonne partie a été retrouvée et l’enquête a suivi son cours. Sept suspects déjà connus des services de p.olice dont un adolescent de treize ans ont été mis en examen quelques semaines plus tard.
« Certains ont été terrifiés » : Omar Sy évoque le braquage sur le tournage de Lupin
Si aucun membre n’a été ble*sé, ce moment a tout de même été traumatisant. C’est ce qu’a expliqué Omar Sy dans son ouvrage où il a partagé des anecdotes. Ainsi, celui qui a réagi à la polémique autour d’Aya Nakamura a raconté :
Moi, je les vois arriver de loin… Des mômes qui couraient vers nous (…) ils font du bruit, tout un cirque avec leurs mortiers. Je me dis, ce sont des petits, ils vont s’arrêter, on va parler, ça va aller. Mais un tir de mortier me frôle, Abdou (son garde du corps) m’attrape par le bras. C’est la panique générale tout autour. On se met à l’abri dans un kebab. Et quand on ressort de là, on se rend compte qu’ils ont tout pris: caméras, perches, consoles, objectifs, tout le matos du tournage. Certains ont été terrifiés, jusqu’à croire à un a*tentat.
Une situation qui semble dépasser Omar Sy qui a ajouté au sujet de la jeunesse :
Je ne me reconnais plus en eux. Leur vi*lence me dépasse, je suis déphasé, je ne suis plus de ce monde-là. J’ai 44 ans, on a changé d’époque. Le nouveau monde sous nos pieds, ce n’est pas le nôtre. Tout ce que je connais de la banlieue, je ne peux rien en dire, sauf à parler de la mienne, de mon temps, de mes lieux, des miens.