UFC Paris 3 : Benoit Saint-Denis regrette-t-il son combat contre Dustin Poirier ?
Ce week-end, Benoit Saint-Denis va faire son retour dans l’octogone durant l’UFC Paris 3. Avant son combat contre le Brésilien Renato Moicano, le tricolore est revenu sur sa défaite survenue en mars dernier contre Dustin Poirier au micro de RMC Sport. Gentsu vous en dit plus.
En l’espace de quelques mois, Benoit Saint-Denis a réussi à se faire une véritable place dans le classement de l’UFC. Et s’il s’est montré féroce à plusieurs reprises, l’ancien des forces spéciales a dû s’incliner face à Dustin Poirier. Il faut dire que son état de santé ne l’a pas vraiment avantagé ce soir-là.
Fort heureusement, ce n’est pas ce KO qui a refroidi Benoit Saint-Denis puisqu’il a repris les entraînements quelques semaines plus tard. Ce samedi 28 septembre, le sportif sera même en main event de l’UFC Paris 3 face à Renato Moicano. A l’approche de cette rencontre, le jeune papa s’est prononcé sur son adversaire au micro de RMC Sport :
C’est un comba*tant complet, qui ne va rien lâcher. Que le meilleur gagne et ça va être engagé, ça c’est sûr. Mais c’est un mec qui ne perd que contre des tops: des José Aldo, des Brian Ortega, des Rafael Fiziev… Ses dernières défaites ne sont que contre des champions, que contre le top du top. Une victoire contre lui c’est une très belle ligne dans le palmarès et l’avoir ici à domicile, c’est incroyable. Je suis fier et je compte bien en découdre.
Benoit Saint-Denis a ajouté :
Ça va être un combat engagé et comme je le dis toujours: que le meilleur gagne. Ça reste du sport. En tout cas avec moi, attendez-vous à ce que ce soit engagé. Ça va être la guerre. Je suis prêt, je me sens bien. J’ai hâte d’y être.
UFC Paris 3 : Benoit Saint-Denis regrette-t-il son combat contre Dustin Poirier ?
Avec les mois qui sont passés, Benoit Saint-Denis a plus de recul concernant son précédent combat. Mais si c’était à refaire, affronterait-il Dustin Poirier ? Celui qui s’est livré sur son retour dans l’octogone a répondu :
C’est très dur parce que j’ai la frustration de connaître l’état de santé dans lequel j’étais. Donc j’ai beau montrer les choses, montrer que sur le papier on voit que ma CRP elle n’est pas loin de 100 juste après le combat donc ça montre que l’infection était encore vachement importante, le perdant a toujours tort. C’est ça qui est dur et c’est pour ça que je comprends certaines mentalités très compétitives comme les gars du Daghestan, comme Khabib par exemple.
Le sportif a conclu :
En plus, le public français a la particularité d’être très généreux dans la victoire, mais aussi dans la défaite. On l’a vu par exemple avec Ciryl que j’aime beaucoup, qui est un combattant qui a été vachement attaqué après son combat contre Jones. Les Américains ne comprennent pas ça par exemple. Le public est très différent. Ils sont moins pour ou contre leurs combatta*ts, ils sont plus pour le spectacle en général, mais il y a moins de générosité dans le positif comme dans le négatif. Et le Français, il a envie de tout avoir. Et il y a une expression avec la crémière que vous devez bien connaître. Et c’est dur parce qu’en vrai, ça n’existe pas, on n’a jamais tout. Si on avait tout ça serait trop beau, ça serait trop facile. Avec le recul, c’est dur à dire. Maintenant en tout cas, j’ai plus d’expérience. Mais ce sont les choses que j’ai laissé courir sur le temps qui m’ont amené dans cette situation-là. J’ai construit ma défaite quelque part, c’est une accumulation de choses. Ce n’est pas par hasard que tu arrives et que tu tombes malade quelques jours avant le combat. Je pense que ça n’arrive pas par hasard. C’est comme un accident de voiture, c’est un cumul de de petites erreurs qui peuvent poser lourd dans la balance.
Il ne reste plus qu’à découvrir ce qu’il va offrir comme spectacle samedi soir !