« Quand je quitterai ce monde, je le retrouverai » : Francis Ngannou parle de son fils de 15 mois qui a perdu la vie
Quelques mois après la disparition de son fils, Francis Ngannou s’est exprimé pour la première fois sur le sujet. Bouleversé, mais digne, le combattant camerounais a décrit la souffrance qui l’habite. Gentsu vous en dit plus.
Francis Ngannou est une véritable star dans le milieu des sports de combat. Migrant clandestin et un temps SDF en France, le colosse Camerounais s’est fait connaître pour sa puissance à l’UFC, où il a pris la ceinture des poids lourds. Recruté en 2023 par le PFL, l’athlète a dernièrement pris une autre dimension en boxe anglaise.
Francis Ngannou adresse un témoignage bouleversant sur son fils
Mais il y a quelques semaines, Francis Ngannou a annoncé, via les réseaux sociaux, la m*rt de son fils Kobe, 15 mois, survenue le samedi 27 avril. Trois mois plus tard, l’athlète camerounais a accepté d’évoquer le sujet dans l’émission de Joe Rogan, expliquant que son fils souffrait d’une « sorte de malformation » qui n’avait pu être diagnostiquée malgré les nombreux examens passés au Cameroun et en Arabie Saoudite suite à de précédents malaises. Le combattant raconte le moment fatidique alors qu’il était à Dubaï :
Mon frère m’a appelé, il m’a dit ‘les choses ne vont pas bien ici, Kobe s’est évanoui, il est à l’hôpital…’ Je l’ai perdu pendant 3-4 minutes, et quand je l’ai eu de nouveau, il était avec une infirmière, et elle a dit « Il est parti » (…) La dernière fois que je l’ai vu, c’était en quittant le Cameroun, en entrant dans l’ascenseur. Il était avec mon petit frère et il ne voulait pas que je parte parce qu’il était devenu mon copain, à tel point qu’il ne voulait pas que je le laisse seul…. Le jour où je suis parti, il pleurait pour venir avec moi. Mais je suis parti, pensant que j’allais revenir. Je n’avais pas idée que c’était la dernière fois. J’aurais pu revenir une dernière fois, passer une dernière journée avec lui, le serrer une dernière fois dans mes bras.
Francis Ngannou explique qu’aujourd’hui, il n’a plus peur de la m.ort :
Tu réalises alors à quel point cet enfant, qui n’était pas là deux ans plus tôt, était devenu une part centrale de ta vie. Et que tout le reste dont tu te souciais n’avait aucune importance. Tout ce qui comptait, c’était lui. Et il n’est plus là… Au fond de votre cœur, vous être brisé, vous n’avez plus rien… J’ai toujours aimé la vie, mais je me dis que si je meure, au moins je retrouverai mon fils. Je n’ai plus peur de ça. J’ai toujours envie de vivre, mais si ça arrive…
Des mots bouleversants.