Patrice Quarteron revient sur sa défaite et adresse un message à ses détracteurs !

Patrice Quarteron est sous le feu des projecteurs depuis ce jeudi 24 novembre ! Et pour cause, le champion français a connu une défaite au goût amer face à son homologue anglais Daniel Sam. Pourtant sûr de lui lors des semaines précédant le combat, Patrice Quarteron s'est en effet incliné en perdant la rencontre aux points. Depuis, le boxeur star de Grigny (91) est devenu une cible de choix sur les réseaux sociaux, suite à ça Patrice Quarteron a publié sur sa page Facebook un communiqué dans lequel il revient sur son combat.

"Les rageux sont des bienheureux.

Chers amis,

Ma défaite est intelligente.

Je la médite.

Patrice Quarteron revient sur sa défaite et adresse un message à ses détracteurs !

Je vais y puiser de vraies ressources.

Sublimer ma vengeance.

Que je gagne ou que je perde, je garde la tête haute.

Une défaite, ce n’est pas perdre la guerre.

Car, dans toute guerre, il y a des revanches à prendre.

Avec Daniel Sam : la guerre est déclarée.

Contrairement à vous, je ne suis pas un baltringue.

Contrairement à vous, je ne suis pas versatile.

Je ne hurle pas le nom d’un champion pour me ranger du côté de son adversaire la seconde d’après.
Je ne sais plus qui disait « les bissexuels ont deux fois plus de chance de serrer le samedi soir ».
Hier, beaucoup d’entre vous étaient bissexuels, forcément, ils n’ont pas été déçus.
Vous pouvez rêver debout, faire la fête, claironner sur internet, vous masturber entre vous, rien n’y fera.
A tout ceux qui retourne leur veste toujours du bon côté.
Sachez le : je vais couler le « god save the queen ».
Je reprends l’entrainement la semaine prochaine.
Dans deux mois, chaque coup que je donnerai sera mortel.
Car la boxe c'est mon histoire personnelle.
Une histoire commencée en 2004.
Une époque où personne ne voulait de moi.
Je refusais de travailler avec tous les « communautaires ».
Les arabes avec les arabes.
Les noirs avec les noirs.
Les blancs avec les blancs.
C’est impossible pour moi.
C’est une « non vision ».
C’est un repli stupide remplit de rancoeur.

?En 2007, j'ai tout perdu.
Même mon appartement.
?Une femme m'a généreusement hébergé.
Je n'y allais pas de gaité de coeur.
Un peu honteux de devoir accepter cette générosité.
Sauf que…
Aujourd'hui, cette femme est la mère de mon fils.
Comme quoi, il sort toujours quelque chose de bon des "traversées du désert".
A l'époque, je n'ai pas baissé la tête.
J'ai remonté la pente.
Gravi les échelons.

En 2009, j'ai vécu ma première défaite.
On m'a enterré.

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Trois ans que j'étais invaincu.
J'avais 18 combats et mis 17 KO d'affilés.
En 2009, j'ai visé plus haut.
J'ai organisé mes combats moi-même.
Pourquoi ne l'aurai-je pas fait?
Je suis aussi, si ce n'est plus, intelligent que ces promoteurs.
Je vous ai montré que j'étais un battant.
Je n'ai jamais cherché la facilité.
Je ne me suis jamais drogué.
Jamais piqué.
Jamais succombé aux sirènes de la réussite facile.
Mais je connais les risques.
La boxe n'est pas un jeu.
On ne joue pas à la boxe.
Si je cherche le KO tout de suite, c'est parce que je sais que mon adversaire peut avoir ma peau.
J'aime autant avoir la sienne.
Un coup, et l'affaire est terminée.
La tête vacille.
Les jambes flanchent.
L'esprit n'est plus clair..
Alors je frappe.
Je frappe aussi fort que je le peux.
C'est violent, incisif, décisif.
Parfois meurtrier.
E?n boxe, seul les bookmakers parient sur des statistiques.
Mais il n'y a aucune vérité.
Un coup.
?Un seul.
Et l'affaire est dans le sac.
Je ne me suis pas effondré.
Je suis debout.
Je veux me venger.
Je ne lâcherai rien.
J'espère que Daniel Sam me laissera prendre ma revanche.
Pour lui, c'est une aubaine.
Il sera le seul à avoir vaincu "le casseur d'os" deux fois d'affilée!
Une chance non?
Je lui demande donc : viens me remettre une raclée.
Juste une petite….
Une petite…