Francis Ngannou évoque son plus grand regret concernant son fils Kobe : « si impuissant et inutile en même temps »
En avril dernier, Francis Ngannou faisait face à l’épreuve la plus douloureuse qu’il ait eu à traversé puisque son fils Kobe s’est éteint à l’âge de quinze mois. Lors de son passage dans Ring Magazine, le Camerounais a partagé ses regrets et c’est bouleversant. Gentsu vous en dit plus.
Après son départ de l’UFC, Francis Ngannou a signé chez le PFL avec qui il a fait ses débuts en boxe anglaise. Il a alors affronté Tyson Fury puis Anthony Joshua et a cumulé deux défaites. Mais c’est quelques semaines plus tard qu’il a vécu le moment le plus difficile de sa vie puisque son fils Kobe s’est éteint en avril dernier suite à une malformation au cerveau. Il avait annoncé la triste nouvelle en avril dernier.
Cette période a été si douloureuse qu’il a songé à tout arrêter. Finalement, Francis Ngannou a fait son retour en MMA le 19 octobre 2024 où il a mis Renan Ferreira au premier KO en seulement trois minutes. Et cette victoire, il l’a dédié à son enfant. Lors de son passage dans Ring Magazine, celui qui s’est livré sur l’avenir de sa carrière a souligné à quel point ce combat avait été essentiel pour lui :
C’était très important pour moi. Je sortais d’une épreuve. Et pour moi, pendant toute cette période, je m’étais juré à moi-même de ne pas laisser mon enfant dans cette position, de ne pas sentir cette impuissance.
Francis Ngannou évoque son plus grand regret concernant son fils Kobe : « si impuissant et inutile en même temps »
Et s’il a décidé de reprendre sa vie sans oublier son enfant, Francis Ngannou continue de remuer certaines ble*sures qui ne partiront jamais concernant la disparition de Kobe. Et pour cause, Le Predator a encore des regrets comme il l’a indiqué lors de cette même entrevue durant laquelle il a déclaré :
J’aurais voulu déployer mon énergie et d’être là pour lui, en connexion avec. Mais cela n’a pas eu lieu. Donc je me sentais si impuissant et inutile en même temps. Je me suis dit : ‘En tant que père, qu’as-tu fait pour lui ? Rien.’ Je me souviens du jour où ils m’avaient appelé et où il a perdu connaissance. Je me suis dit qu’on allait gérer. J’avais cherché des conseils médicaux pour le prendre et l’amener à l’hôpital. Je me suis dit qu’on allait aller au meilleur hôpital de tous les temps. Et je n’ai pas eu la possibilité de faire quoi que ce soit.
Des déclarations douloureuses.
