Francis Ngannou cash sur la polygamie et les pressions de sa famille
Si Francis Ngannou ne cesse de briller par ses performances, il y a un sujet dont il reste bien pudique : c’est sa vie sentimentale. Lors d’une interview accordée au Club Shay Shay, le Camerounais est revenu sur les pressions qu’il a subies pour céder à la polygamie. Ambiance !
En début d’année, Francis Ngannou surprenait de nombreuses personnes en annonçant son départ de l’UFC. Cela faisait maintenant plusieurs mois que le sportif dénonçait les conditions et la rémunération insuffisante que reçoivent les athlètes de l’organisation. Ainsi, El Predator ne regrette sa signature avec le PFL et a expliqué pourquoi :
C’était une décision… si cela ne tenait qu’à moi, je n’aurais pas pris cette décision. La situation m’a poussé à prendre cette décision, mais ce n’était pas quelque chose que j’attendais ou que je pensais. J’en suis arrivé au point où j’ai réalisé que pour mon meilleur intérêt, je devais prendre la bonne décision pour moi-même et c’était une bonne décision pour moi. J’avais un contrat dans lequel je n’avais aucun moyen de pression. Aucun pouvoir. Personne ne pouvait défendre mes intérêts.
Francis Ngannou cash sur la polygamie et les pressions de sa famille
Bien avant d’être une superstar, Francis Ngannou a connu une enfance difficile mais a également vécu à la rue. Sans domicile fixe, le sportif a eu le don de scotcher Mike Tyson pour son parcours. Au vu de sa notoriété grimpante, l’ancien rival de Tyson Fury a fortement été sollicité.
Si l’amour ne fait pas partie de ses priorités, ses proches l’auraient encouragé à épouser plusieurs femmes comme il l’a expliqué dans le Club Shay Shay :
C’est un engagement, un autre type d’énergie à dépenser. (…) À l’heure actuelle, je n’y pense pas. Je me souviens que quand je suis parti du Cameroun, ce que je voulais avant tout, c’était avoir des enfants. Étant donné que je ne savais pas où j’allais, je voulais laisser une trace derrière moi. Quelqu’un qui se rappellerait de moi. Et je crois que c’est le seul moment où je pensais au mariage. Pour avoir un bébé. Après ça, je me suis retrouvé dans une mauvaise situation, et dans ces moments-là, vous ne pensez pas aux femmes. Vous réfléchissez à comment vous en sortir.
Francis Ngannou a ensuite ajouté :
En Afrique, mes proches me poussaient à me marier, même avant que je parte du Cameroun ! Mon grand-père voulait que je me marie à 20 ans. Et pas seulement à une femme, mais à plusieurs. (…) Avant, la polygamie en Afrique, ce n’était pas un plaisir mais une responsabilité. Dans la plupart des mariages, les hommes étaient plus contraints qu’heureux de se marier à plusieurs femmes. Par exemple, quand un homme rencontrait du succès dans une communauté, il devait se marier avec des femmes de plusieurs quartiers au sein de la communauté pour leur donner plus de chances de réussir elles aussi. Si vous ne le faisiez pas, les autres se disaient, « Oh, il ne se soucie pas de nous, il ne veut pas marier nos filles. » C’est pour ça que certains se mariaient avec beaucoup de femmes.
Vous l’aurez compris : Francis Ngannou a d’autres objectifs que l’amour !