« Ce n’est jamais facile » : Le médecin explique pourquoi il a arrêté Benoit Saint-Denis

Le 30 Sep 2024 à 14:00 par Sikagz

Ce samedi 28 septembre, Benoit Saint-Denis a dû être arrêter par TKO suite à ses ble*sures. Dans une vidéo, le médecin Jean-Marc Sène s’est confié sur les raisons pour lesquelles il a dû stopper le combat. Gentsu vous en dit plus.

Cela devait être un jour de fête pour Benoit Saint-Denis. Six mois après sa défaite contre Dustin Poirier, le tricolore a fait son grand retour dans l’octogone lors de l’UFC Paris 3 contre Renato Moicano. La pression était immense, les enjeux aussi.

Malheureusement, les festivités ont vite pris fin et pas comme Benoit Saint-Denis l’aurait espéré puisque ses importantes ble*sures au visage ont contraint le médecin à cesser la rencontre au bout du deuxième round. Un coup dur pour l’ancien des forces spéciales qui a déclaré quelques heures après sa défaite :

Ce n’était pas mon jour, ce sport est dur mais incroyable. Merci à tous pour votre soutien indéfectible. Fier d’avoir pu représenter la France dans l’octogone à la maison. Respect à mon adversaire de m’avoir affronté à la maison et félicitations à lui. Dieu met des épreuves sur notre chemin et celle là n’est rien comparé à ce que j’ai pu vivre.

« Ce n’est jamais facile » : Le médecin explique pourquoi il a arrêté Benoit Saint-Denis « Ce n’est jamais facile » : Le médecin explique pourquoi il a arrêté Benoit Saint-Denis

« Ce n’est jamais facile » : Le médecin explique pourquoi il a arrêté Benoit Saint-Denis

Le médecin du sport ayant eu le rôle de gérer cette rencontre. Dans une vidéo, Jean-Marc Sène s’est expliqué sur les risques d’une telle ble*sure comme celle de Benoit Saint-Denis :

Un gonflement orbitaire chez un comba*tant de MMA peut être le signe d’une fracture des os orbitaux ou des sinus maxillaires. Cela peut provoquer des saignements internes, entraînant un hématome visible autour des yeux. Ce gonflement crée un certain nombre d’effets et de problèmes. Il peut partiellement ou totalement ferme les yeux de l’athlète, réduisant ainsi sa capacité à voir clairement. Cela le rend plus vulnérable aux attaques de son adversaire qu’il pourrait ne pas voir venir.

Puis, il est revenu sur les raisons pour lesquelles il a ordonné l’arrêt au second round :

Une fracture au niveau de l’œil peut être douloureuse. Surtout lorsque le comba*tant bouche les yeux ou touche la zone infectée. Elle peut affecter sa capacité à se concentrer et à réagir rapidement. Si la peau est lésée ou s’il existe des saignements internes, cela peut augmenter le risque d’infection. Cela pourrait aussi nécessiter des soins immédiats et éloigner l’athlète de l’entraînement. En plus de la douleur physique, l’apparence d’un gonflement sévère peut affecter le moral du comba*tant. Je dois parfois prendre ces décisions. Ce n’est jamais facile. Mais la sécurité du comba*tant reste ma priorité numéro 1.


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