Un Italien de 52 ans succombe à une morsure d’araignée violoniste

Le 18 Juil 2024 à 11:31 par Sikagz

Les arachnophobes risquent de tourner de l’oeil en lisant cette histoire. Ce vendredi 12 juillet, un gendarme italien s’est éteint à l’âge de 52 ans à l’hôpital de Palerme des suites d’une morsure d’araignée. Mais comment expliquer ce phénomène ? Gentsu vous dit tout.

Si Peter Parker s’est transformé en Spiderman après une morsure d’araignée, ce scénario est malheureusement peu probable dans la vraie vie. Pire encore, cela peut prendre des tournures beaucoup plus fatales. La preuve avec Franco Aiello. L’homme de 52 ans a été mordu par une araignée violoniste et s’est éteint vendredi dernier.

Des hommages ont été rendus sur les réseaux sociaux tels que :

Cher Franco tu manqueras à tout le monde ici… Nous manquerons surtout ta sincérité, ta façon de voir la vie et d’affronter le monde; ton rôle d’ami et de confident nous manquera.

Un Italien de 52 ans succombe à une morsure d’araignée violoniste Un Italien de 52 ans succombe à une morsure d’araignée violoniste

Mais que s’est-il passé ? Tout a commencé lorsque le gendarme italien a été piqué le dimanche de la semaine précédente alors qu’il jardinait. Sa cheville est immédiatement devenue rouge après cette morsure d’une araignée violoniste.

Un Italien de 52 ans succombe à une morsure d’araignée violoniste

Mais ce n’est pas tout de suite que la piqûre a été fatale. Quelques jours après cet incident, l’Italien avait été admis à l’hôpital Cervello de Palerme, où la situation s’est ensuite aggravée.

L’araignée violoniste existe également dans le sud de la France notamment au bord de la méditerranée. Petit mais dangereuse, l’insecte mesure entre six et neuf millimètres. C’est la petite tâche ressemblant à un violon sur le dos qui lui vaut son nom.

Le venin de cette araignée peut provoquer des d*cès chez l’homme. Mais celui-ci n’est pas libéré lors de chaque morsure. La bête ne s’en prend à l’homme seulement si elle se sent menacée. Christine Rollard, spécialiste des araignées au Muséum national d’histoire naturelle, a expliqué au Parisien que le venin en lui-même n’était pas m*rtel mais ses conséquences peuvent l’être chez les personnes « au système immunitaire fragile ». Elle a ajouté :

Ce n’est pas une araignée m*rtelle. Les gens ne me*rent pas de l’action directe du venin, mais des infections des nécroses et des brûlures de la peau.

Les effets graves ne constitueraient en réalité que « 10% des cas répertoriés dans le monde ».


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