Ramzan Kadyrov interdit l’écoute des musiques trop lentes ou rapides en Tchétchénie
Nouveau rebondissement en Tchétchénie. Cette fois-ci, Ramzan Kadyrov a décidé que les musiques « trop lentes » ou « trop rapides » seront désormais interdites dans le pays. Gentsu vous en dit plus.
S’il y a bien un dirigeant qui a le don de surprendre, c’est Ramzan Kadyrov. En effet, le dictateur n’a pas hésité à inviter Kamaru Usman, Justin Gaethje et Henry Cejudo à apprendre à tirer durant l’anniversaire de son fils.
D’ailleurs, il n’avait pas hésité à menacer Elon Musk qui s’en était pris à son ami Vladimir Poutine. Cette fois-ci, Ramzan Kadyrov a imposé son diktat à la musique comme l’a indiqué l’agence russe TASS ce lundi 8 avril.
Ramzan Kadyrov interdit l’écoute des musiques trop lentes ou rapides en Tchétchénie
Exit les musiques trop lentes ou trop rapides en Tchétchénie. En effet, le dirigeant qui s’est entrainé avec Khamzat Chimaev où il l’a mis KO a décidé de proscrire certains morceaux afin de préserver la musique nationale. Cette annonce a été prononcée après une réunion tenue ce vendredi 5 avril.
Lors de celle-ci, Musa Dadayev a expliqué que le régime n’autoriserait désormais que « les compositions musicales, vocales et chorégraphiques à un tempo allant de 80 à 116 battements par minute (BPM) ». Cette mesure est censée s’adapter à la conformité de la « mentalité et au rythme musical tchétchènes » afin d’apporter « au peuple et à l’avenir de nos enfants l’héritage culturel du peuple tchétchène » précise CNN. Selon la ministre de la Culture, il est inadmissible d’emprunter « la culture musicale à d’autres peuples ».
Les artistes en cours d’écriture de leurs chansons ont jusqu’au 1er juin pour les modifier et les adapter à ces règles d’après Politico. Pour vous faire une idée, il y a plusieurs titres internationaux qui sont bannis tels que Shake it Off de Taylor Swift. En revanche, ils peuvent toujours écouter Crazy in Love de Beyoncé, Dancing Queen d’Abba ou même Baby Shark.
La Tchétchénie interdit la musique qu’elle juge « trop rapide ou trop lente »
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Ce n’est pas la première fois que Ramzan Kadyrov impose certaines règles depuis sa prise de pouvoir en 2007. En effet, l’homme politique n’a pas hésité à s’en prendre aux personnes homosexuelles et LGBT. Une enquête a été menée afin de déterminer s’il était avéré que les hommes gays étaient détenus de manières non autorisées.