Arnaque du faux Brad Pitt : une enquête est ouverte à la Réunion
Anne pourrait obtenir gain de cause. Après avoir été menée en bateau par des escrocs qui se sont faits passer pour Brad Pitt et soutiré 830 000 euros, la brigade financière de La Réunion est en charge des investigations. Une enquête est en cours. Gentsu vous en dit plus.
Dimanche dernier, Sept à Huit diffusait un reportage où le public a découvert l’histoire d’Anne. Durant un an et demi, elle a cru entretenir une relation avec Brad Pitt via les réseaux sociaux. La femme de 53 ans recevait des montages de l’acteur depuis un lit d’hôpital pour lui demander de l’argent. Les escrocs ont réussi à lui soutirer près de 830 000 euros.
Une véritable descente aux enfers pour la mère de famille. L’histoire a dépassé la France et a même été évoqué dans les médias à l’étranger. A tel point qu’un représentant de Brad Pitt a pris la parole. Cyberharcelée, Anne a déclaré au micro de LEGEND :
Dans ce reportage, la seule chose qu’on va retenir, c’est “Anne est tombée amoureuse d’un faux Brad Pitt” or, au départ, je n’ai jamais trompé mon mari de ma vie parce que je suis, en fait, une femme bienveillante. Je ne suis pas folle ou niaise comme certains le prétendent le disent ou l’écrivent sur les réseaux sociaux, j’ai juste voulu aider une personne. Je me suis fait avoir, je le reconnais, et c’est pour ça que j’ai témoigné. Je ne suis pas la seule dans ce cas-là, alors peut-être pas pour cette somme-là, mais en tout cas j’ai été arnaquée, je le reconnais. Maintenant vous savez qui je suis et je l’assume.
Arnaque du faux Brad Pitt : une enquête est ouverte à la Réunion
Comme l’a indiqué BFM TV, une enquête pour « escroquerie » est actuellement en cours concernant cette affaire. Installée depuis quelques semaines à la Réunion, les investigations ont été confiées à la brigade financière du service territorial de police judiciaire du territoire. Anne a porté plainte en octobre dernier. Une autre enquête est également en cours au Nigeria où se trouveraient les « brouteurs ».
Me Laurène Hanna, l’avocate d’Anne, est en train de préparer une action sur le plan civil avec une mise en demeure de la banque de sa cliente. Et pour cause, l’établissement ne l’a jamais alertée sur les virements qu’elle réalisait vers un compte bancaire dans un établissement en Turquie. La juriste a déclaré :
Elle a tellement douté, il ne fallait qu’un organisme objectif, une banque, pour qu’elle arrête tout, estime l’avocate. Je pense qu’elle se serait rétractée. La banque a un devoir de conseil, là ils ne se sont même pas penché sur la question.
Affaire à suivre.
