Une étudiante sur vingt a déjà été victime de violences sexuelles
C’est un bien triste constat concernant les violences sexuelles et sexistes dans l’Enseignement supérieur constitué en mai 2019 qui vient d’être communiqué. En effet, une étudiante sur vingt affirme avoir déjà été victime de violences sexuelles. Explications.
On ne le dira jamais assez : nous ne sommes jamais trop prudent(e) ni à l’abri d’un incident et cela peu importe notre tenue contrairement aux « préjugés » extériorisés à ce sujet. Une enquête dans l’enseignement supérieur publiée ce lundi 12 octobre a confirmé que les étudiantes étaient loin d’être épargnée. Cela a été prouvé grâce à un questionnaire diffusé entre ligne entre avril et décembre 2019. Celui-ci visait une cinquantaine d’établissements d’études supérieures et a obtenu 10.381 réponses avec 76% de femmes.
“Même si la méthode choisie a été conçue et validée par un groupe de travail interprofessionnel, cette enquête reste avant toute chose une initiative étudiante” ont révélé les auteurs du questionnaire.
Notre Rapport "Paroles étudiantes sur les violences sexuelles et sexistes" vient de sortir !
Lien vers le rapport : https://t.co/JslvkgEPSK
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Une étudiante sur vingt victime de violences sexuelles : des chiffres inquiétants
Et les résultats sortant de l’enquête sont plutôt incroyables et terribles. En effet, sur 5% des étudiantes, on peut conclure que une sur vingt d’entre elles a déjà été victime de vol. 11% soit une étudiante sur dix a quant à elle déjà été victime d’agression sexuelle contre 5% des hommes. Au total cela fait plus ou moins 34% d’élèves qui ont été victimes ou témoins de violences sexuelles dont 24% qui auraient eu lieu sous l’emprise de l’alcool. Cela se déroule donc majoritairement en soirée ou en weekend hors du campus.
Ces violences sont souvent commises par des étudiants et donc: “Il s’agit donc souvent du cercle d’amis proches et de personnes connues de la victime”, précise-t-on dans le rapport. Des chiffres qui sont loin d’être rassurants donc et qui confirment qu’il n’y a pas encore assez de sécurité pour lutter contre cela. En revanche, il est également peu connu par les étudiants le fait que des dispositifs sont mis en place par les établissements pour faire face à ce type de situations.
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