Ouighours : des photos fuitent après le piratage d’ordinateurs de Police
Une série de documents et photos sur les camps de Ouïghours vient d’être dévoilée. Le piratage de ces médias ont confirmé le traitement instauré par le gouvernement chinois sur la minorité. Gentsu vous raconte tout.
Cela fait maintenant un bon moment que le cauchemar survenu dans les camps Ouighours a été dévoilé au grand jour. D’ailleurs, Médine en a parlé dans un de ses morceaux. De son côté, Antoine Griezmann a rompu son contrat avec Huawei afin de les soutenir. « Suite aux forts soupçons selon lesquels l’entreprise Huawei aurait contribué au développement d’une « Alerte Ouïghours » grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, j’annonce que je mets un terme immédiat à mon partenariat me liant à cette société. J’en profite pour inviter Huawei à ne pas se contenter de nier ces accusations mais à engager au plus vite des actions concrètes pour condamner cette répression de masse et user de son influence pour contribuer au respect des droits de l’homme et de la femme au sein de la société » a-t-il déclaré sur Instagram.
Ouighours : des photos fuitent après le piratage d’ordinateurs de Police
Il y a quelques jours de cela, 5000 photographies et documents confidentiels ont été publiés après un piratage des ordinateurs de Police. Ces derniers ont permis de mettre en lumière le traitement infligé à la minorité. Par exemple, la Chine affirme regrouper la population ouïghour dans le cadre de « camps de formation ». Mais grâce aux documents on peut voir que des personnes entre 14 et 73 ans sont emprisonnés là-bas sans en préciser la raison. Cela dit, on peut lire des motifs de suspicion tels que « forte inclinaison religieuse » ou encore « soupçonné de terrorisme ».
Selon le gouvernement, les étudiants seraient des volontaires. Dans les documents, les policiers sont autorisés à utiliser leur a*me. « Si les étudiants ne se soumettent pas aux avertissement et essaient de s’enfuir, les gardiens peuvent ouvrir le feu » a-t-on pu lire. Ces révélations surviennent au même moment où la représentante des Droits Humains à l’ONU, Michelle Bachelet, est en déplacement dans la région du Xinjiang. Un moment idéal pour mettre en lumière ces injustices qui choquent le monde entier.
Dans le reste de l’actualité, Diam’s s’est dévoilée davantage dans la bande-annonce de son documentaire « Salam ».