Déjà condamné, Koba LaD demande sa remise en liberté pour une autre affaire
Koba LaD traverse actuellement une période judiciaire particulièrement délicate, étant impliqué dans deux affaires distinctes qui mettent en péril sa liberté. L’artiste de 24 ans fait face à une condamnation ferme dans une première affaire, tandis qu’il demande sa remise en liberté dans une seconde, malgré un rapport technique qui semble l’accabler. Gentsu vous en dit plus.
Le lundi 13 janvier, le tribunal judiciaire de Melun a prononcé une peine de quinze mois de pris*n ferme à l’encontre du rappeur pour des faits de vi*lences avec ITT de plus de huit jours sur son ancien manager. Les événements, qui remontent à 2022, concernent une expédition punitive menée contre son premier producteur, surnommé « Deuspi« , que Koba LaD accusait de détournement de fonds. Selon les témoignages, la vict*me aurait été agressée par plusieurs individus, notamment à l’arme blanche, avant que son appartement ne soit pillé.
Déjà condamné, Koba LaD demande sa remise en liberté pour une autre affaire
Parallèlement à cette condamnation, Koba LaD est incarcéré depuis le 10 septembre 2024 dans le cadre d’une autre affaire : un ac*ident de la route m*rtel survenu à Créteil. Au volant d’une Audi RS4, le rappeur a perdu le contrôle de son véhicule, causant la m*rt de son ami William, qui occupait le siège passager. Une troisième occupante, son assistante, a miraculeusement survécu avec des blessures mineures.
Le rapport technique récemment dévoilé par Le Parisien met en cause deux facteurs principaux : une vitesse excessive évaluée à 173 km/h et la présence de stupéfiants dans l’organisme du conducteur. En vue de l’audience prévue demain devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, les avocats de Koba LaD, Me Stéphane Cherqui et Me Arthur Vercken, contestent plusieurs éléments de l’enquête.
Tout d’abord sur la vitesse. Les avocats qualifient de « fantaisiste » le calcul de la vitesse, basé selon eux sur un radar ayant flashé le véhicule à 105 km/h trois kilomètres avant l’accident. Ils remettent également en question l’existence de traces de freinage sur 67 mètres, arguant qu’aucune photographie ne documente ces marques. Aussi, sur les analyses toxicologiques. La défense soulève plusieurs irrégularités dans les procédures de prélèvement : l’identité du médecin du SAMU ayant effectué les prélèvements reste inconnue, l’absence d’OPJ ou d’APJ lors des prélèvements et la possibilité d’une rémanence due à une consommation antérieure, Koba LaD affirmant avoir cessé sa consommation neuf jours avant l’a*cident.
L’expert pharmacien consulté n’exclut d’ailleurs pas cette hypothèse de rémanence, laissant planer un doute sur la temporalité exacte de la consommation de ca*nabis. La décision de la chambre de l’instruction, attendue pour demain, sera déterminante pour l’avenir immédiat du rappeur, actuellement détenu à la pris*n de Fleury-Mérogis.
INFO MATCH. Le rappeur Koba LaD demande sa remise en liberté https://t.co/tLl2d7Dw8C
— Paris Match (@ParisMatch) January 21, 2025