Squid Game : plus de neuf heures sans manger ni boire, cette épreuve a été un enfer à tourner
Dans un mélange surprenant de nostalgie enfantine et d’horreur contemporaine, la deuxième saison de Squid Game sur Netflix pousse encore plus loin les limites de l’endurance humaine. L’épreuve du « pentathlon à six jambes » révèle non seulement la cruauté du jeu mais aussi l’absurdité des conditions imposées aux participants. Gentsu vous propose d’en savoir plus.
Le réveil des 365 survivants au son du Concerto pour trompette de Joseph Haydn marque le début d’une journée particulièrement éprouvante. Sans même avoir eu le temps de prendre un petit-déjeuner ou de passer aux toilettes, les candidats de Squid Game sont immédiatement dirigés vers leur prochaine épreuve. Cette précipitation n’est que le prélude à une attente interminable.
L’épreuve elle-même semble simple sur le papier : des équipes de cinq personnes, attachées par les pieds, doivent parcourir une piste circulaire de 60 mètres en relevant cinq défis traditionnels coréens. Il s’agit du ddakji, de la pierre volante, des osselets, de la toupie et du volant.
Chaque équipe dispose de cinq minutes pour accomplir ce parcours, sous peine d’élimination – un euphémisme dans l’univers impitoyable de Squid Game.
Squid Game : plus de neuf heures sans manger ni boire, cette épreuve a été un enfer à tourner
Le véritable défi ne réside pas tant dans l’épreuve elle-même que dans son organisation. Les calculs sont implacables : avec 73 équipes passant deux par deux, dix minutes de formation des groupes, cinq minutes par course, et dix minutes d’évacuation des perdants, l’attente atteint plus de neuf heures pour les derniers participants. Neuf heures sans nourriture, sans eau, et sans accès aux toilettes.
Cette situation devient particulièrement critique pour l’équipe de Seong Gi-hun, passée en dernière position, et notamment pour l’une de ses coéquipières enceinte, rendant l’épreuve encore plus surréaliste.
Pour Hwang Dong-hyuk, le créateur de la série, cette épreuve représente à la fois le plus grand défi de tournage et sa plus grande satisfaction. Son objectif était de mettre en lumière les jeux traditionnels de son enfance en Corée, les transformant en instruments de torture psychologique et physique.
Cette séquence illustre parfaitement l’essence même de Squid Game : la transformation de souvenirs d’enfance innocents en épreuves mortelles, où l’attente devient une forme de torture aussi redoutable que le jeu lui-même.
À quel jeu pour enfants vous seriez forts si on était dans Squid Game ? pic.twitter.com/CzE4i6npYm
— Netflix France (@NetflixFR) December 29, 2024